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TAHRIR et Révolution égyptienne (AVRIL 2012)

Amr Moussa, croix et croissant

Amr Moussa, croix et croissant

Amr Moussa, c'est du lourd aussi.
Ancien du Régime Mubarak, lui-aussi (comme Ahmad Chafik), période durant laquelle il a longtemps été ministre des Affaires Etrangères, Amr Moussa est respecté.
Quoiqu'âgé, il en impose. Ses responsabilités à la tête de la Ligue arabe lui ont donné une grande crédibilité internationale, et il passe pour pas (trop) corrompu, et patriote. Sa campagne électorale est habile: il joue sur son expérience, son nationalisme, son aura internationale, mais aussi son souci de l'unité égyptienne, notamment sur le plan confessionnel. D'où ces affiches avec le minaret et l'église, histoire de bien se différencier des salafistes, qui ne cessent d'insister sur l'identité exclusivement musulmane de l'Egypte, au mépris des chrétiens. Moussa a aussi promis de ne se présenter que pour un mandat unique de 4 ans, pour "redresser l'Egypte". Pas bête!
Bien que relativement peu aimé du petit peuple, il bénéficie d'une cote populaire convenable (à l'inverse de Chafik), et tout laisse à penser que les puissants soutiens internationaux de l'Egypte, à commencer par l'Oncle Sam, ne verraient pas d'un mauvais oeil que Moussa coupe l'herbe sous le pied des islamistes.... A suivre.