Sébastien FATH

Outre sa beauté naturelle, Rachel Legrain-Trapani, nouvelle star du moteur de recherche Google, n'a pas seulement l'avantage d'être Picarde de souche, saint-quentinoise (Aisne) qui réside (résidait) à 25 minutes de mon domicile. Elle est aussi...

1/ Modeste (comme beaucoup de Picards qui n'ont pas l'habitude de "se la jouer", et qui entretiennent même facilement un certain complexe d'infériorité)

2/ Futée (elle sort après tout de classe prépa, démentant de ce point de vue une tendance régionale lourde à délaisser les études post-bac)

 3/ Fière de sa région, ce qui fait beaucoup de bien au moral d'une population durement touchée par le chômage: l'Aisne, d'où vient Rachel et où j'habite, a un taux de chômage de 11,8% fin 2006, soit de 3 points supérieur à la moyenne nationale. (Voir ce doc: IPC21.pdf).

Après l'ivresse du triomphe, le plus dur maintenant va commencer pour elle (hum, d'accord, il y a des martyrs plus terribles), et on lui souhaite de continuer à s'intéresser davantage à Platon qu'aux plateaux télé (même elle peut essayer de concilier les deux). 

 Le 17 décembre 2006, la belle Rachel a été accueillie, comme il se doit, en reine à Saint-Quentin, métropole du département de l'Aisne (02, chef-lieu Laon -correction 3/01/07-). Elle a parcouru la ville en carosse s'il-vous-plait, devant 8000 personnes, dehors malgré le froid. Ce triomphe, seulement 5 ans après celui d'Elolie Gossuin, une autre picarde (oisienne celle-là), n'est pas totalement anecdotique.

Bien-sûr, cela ne résoudra pas le chômage, mais les nombreux micro-trottoirs conduits par France 3 et la presse régionale laissent à penser que pour une majorité de Picards, l'événement donne un "plus" contre la sinistrose. Et cela fait parler de la Picardie, région, qu'on se le dise, qui vaut le détour, et pas seulement pour ses miss!!! (Jean Calvin aussi vient du cru)