Au-revoir, à bientôt
Dieu n'a pas été évoqué ce jour là.
En revanche, c'est bien à une forme de cérémonie civique ritualisée, presque religieuse, qu'on a assisté, avec sa liturgie improvisée, son héroïne-prêtresse, ses fidèles fervents et son grand ordonnateur (B.Delanoe).
Au moment de saluer la foule et de partir, Ingrid Betancourt adressa un grand salut de la main comme on imagine Jeanne d'Arc remercier ses preux après la prise d'Orléans.
Un moment fusionnel où la foule de Paris a célébré, le temps d'un soir, une délivrance tant attendue.