Deux semaines après le plus épouvantable pogrom de masse dont des civils juifs ont été victimes depuis la Seconde Guerre Mondiale, Israël s'apprête à en découdre sur le terrain, à Gaza, avec l'organisation terroriste du Hamas, responsable d'atrocités sans nom.
La population palestinienne, bombardée quotidiennement, est tragiquement prise entre le marteau (Tsahal) et l'enclume (le Hamas).
Quand la cauchemar actuel s'estompera, il faudra bien repartir sur de meilleures bases, et sortir des logiques bloc contre bloc.
L'occasion de rappeler qu'au sein du peuple palestinien (Gaza, Israël, Cisjordanie, diaspora internationale), il existe une pluralité religieuse qui fait place à une petite minorité protestante évangélique.
Ces évangéliques palestiniens ont bien des appuis auprès de l'internationale évangélique (très diverse), mais entrent en tension avec une partie de ces chrétiens born again. On appelle ces derniers "chrétiens sionistes". Parmi eux, beaucoup pensent devoir défendre inconditionnellement Israël, y compris un président archi-corrompu et cruellement cynique comme Netanyahou (dont il ne fait pas de doute que le peuple israélien prendra congé aussitôt la guerre finie).
Faire connaître ces évangéliques palestiniens et leurs dilemmes, c'est le propos développé, en anglais, par Jonathan Kuttab, dans une excellente étude du Jerusalem Quarterly en accès libre, proposée sur le site de l'Institut d'Etudes Palestiniennes.
"Palestinian Evangélicals and Christian Zionism"
Lien.