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La vertu des païens, colloque à prévoir

fb693afa3b9b45acf590152aad0ac15c.jpegPorté par un comité scientifique composé de Marie-Françoise Baslez (Université Paris IV), Luc Brisson (CNRS UPR 76), Bruno Dumézil (Université Paris X- Nanterre), Pierre Antoine Fabre (EHESS), Michel Fédou (Centre Sèvres), Michel Masson (Institut Ricci), un très beau colloque sous la direction de Sylvie Taussig (CNRS UPR 76) se tiendra les 17 et 18 juin 2013.

Son thème: "la vertu des païens" (Paris, Institut Goethe).

PDF de l'argumentaire téléchargeable ici.

Commentaires

  • Bjr,
    Voilà un "objet" de recherche pertinent et fécond, qui aura ses effets de retour sur les croyants avant tout, trop confortablement installés dans un usage projectif de cette catégorie de "païen", véritable déflecteur qui rend immune, indemne, la posture croyante. En projetant le label sur les autres les croyants se privent ce faisant de leur discernement pour l'analyse, en suivi, tout au long de leur cheminement, de leurs errances et déviances diverses et variées.
    On peut observer que certains acquis fondamentaux des sciences humaines [par ex. la notion d'"inconscient" en psychanalyse, élargie par quantité d'autres disciplines de recherche, dont la phénoménologie de type richirienne (Marc Richir)] sont volontiers émousss, édulcorés, voire tout simplement ignorés par la doxa chrétienne au prétexte que tout ce chantier amoral et empreint de démesure libidineuse est juste bon pour ...les "païens".
    Or païens nous le sommes tous et le restons de toutes les fibres de notre être, dès l'instant que nous nous émerveillons du charme et répondons aux appels du monde, dont notre chair n'ignore rien (sinon, ça voudrait dire quoi, se "convertir"?). Simplement, il faut distinguer ce travail sur sa propre part de paganisme (qu'à nier d'aucuns ont dérivé et déliré) et la part collective, culturelle, quasi "épistémologique" de la construction systématique de l'autre comme païen.
    L'excellent roman historique de A.-M Berry, "La fête alexandrine", dépeint les persécutions des païens par les chrétiens, idée soigneusement exclue de nos mémoires.
    Bienvenue à un tel colloque qui ne peut que renouveler la compréhension de soi-même par tout un chacun, croyant ou non.
    Mais pour le croyant la moisson devrait être double: en comprenant mieux comment on fige l'autre dans un statut de faire-valoir, comprendre que le vrai paganisme est en nous aussi, comme un élan à laisser éclairer par Celui qui offre une Grâce universelle à quiconque accepte de ne pas s'abriter derrière un fortin de respectabilité trop facilement acquis par des distinctions simplistes.
    Cordialement,
    Gef

  • Bonjour,
    Je serai intéressé pour assister à ce colloque. Quelle est la marche a suivre?

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