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Apprendre à philosopher avec le protestantisme

1507-1.jpgDepuis un séjour en Ecosse en 2004-2005, où j'avais mieux pris conscience, après les travaux de Lucia Bergamasco, des liens très profonds entre Lumières écossaises et protestantisme, je m'en doutais un peu. Mériadek Darcel nous le confirme avec brio dans un ouvrage tout récent: la philosophie et le protestantisme entretiennent bien des liens intrinsèques.

Dans Apprendre à philosopher avec le protestantisme, l'auteur nous introduit aux grands courants théologiques, aux relations avec l'autorité, aux expressions sociales du protestantisme, sous un angle philosophique à découvrir aux éditions Ellipses.

Lien.

Commentaires

  • Uniquement sur la bas d'un extrait du livre, je suis heureux que ce lien entre protetantisme et philosophie (mais aussi christianisme en général à mon sens) soit enfin posé et consolidé historiquement. Ce n'est parce que Paul, qui avait une formation philosophique, parle de "vaine philosophie" que toute la philosophie est vaine. Ayant travaillé sur la phénoménologie je suis surpris des questions d'ordre spirituel que soulève ce mouvement de pensée (très divers il est vrai), à partir d'une position, ou plutôt d'un effort, de "neutralité". Quand tout est intégré dans l'immanence, il ne faut pas s'étonner que la transcendance s'y déploie puissamment de l'intérieur même, comme le montrent Ricœur, Michel Henry ô combien, JL Marion, Maurice Bellet, JL Chrétien et tant d'autres.
    Le fameux "renouvellement de l'intelligence" propre aux Evangiles est malheureusement, dans certains milieux qui se prétendent bibliquement fondés, totalement réduit, appauvri, à des visions spectaculaires, laissant échapper la capacité, renouvelée, de saisir au fil du temps et du quotidien, l'éternité dans le temps (pas seulement dans le temps, mais "déjà" dans le le temps) et dans l'"ordinaire" d'une existence qui ne se contente, ni de vibrer, ni de s'aseptiser dans une raideur doctement "neutre".
    Je vais plus loin: je considère (et espère avoir encore du temps pour le montrer) que le christianisme appelle une vraie laïcité, celle qui ne s'épuise pas dans des guérillas à slogans et à mesurettes, mais qui incite (et permet à) chacun d'atteindre en lui le point zéro (la "chôra?, le fils prodigue les pieds dans la boue?) où le sens s'impose à lui comme quasi non-sens, pour, ensuite, comprendre mieux comment et vers où il se redonne du sens qui fasse vivre et espérer sans délirer. Oui je sais, vaste débat. gef

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