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Emission France Info sur le mouvement évangélique

logo.gifPour ceux qui l'ont ratée, je vous signale une émission de France Info diffusée aujourd'hui (mercredi) sur les ondes: c'est "Le Plus" France Info, animé par Sébastien Baer, notamment venu m'interviewer lundi soir dernier sur le sujet suivant: "Le mouvement évangélique s'enracine en France".

 

Une page internet très bien faite permet de chercher un complément d'info, et de réécouter les interventions (dont 7 minutes 35" de votre serviteur, une éternité pour une radio comme France Info).

Commentaires

  • Il semblerait que, d'après les témoignages, Dieu réponde enfin à l'humanité souffrante par l'entremise des évangéliques.

    Ce n'est pas trop tôt, et on comprend qu'il y ait une véritable ruée sur le phénomène !

  • J'ai entendu ce "Plus de France-Info". Il y a du progrès ! Et je crois qu'il est du à vous, Sébastien Fath, au moins en partie. Vous avez largement contribué par vos écrits dans certains "grands" journaux et par vos ouvrages à mieux faire connaître le mouvement évangélique. On a l'impression de voir le "bout du tunnel" (pour reprendre une expression consacrée) d'une longue période d'obscurantisme.
    Par ailleurs, si le reportage a été largement positif, il ne présente pas un évangélisme idyllique, et c'est tant mieux, car rien n'est parfait en ce monde.

  • Bonsoir,

    Juste pour vous féliciter pour votre intervention très juste.
    Merci pour tout ce que vous faites!

  • J’ai entendu votre analyse sur France Info. Je me demande d’où vous tenez l’ensemble de vos informations : vous indiquez qu’il y a un caractère démocratique dans les assemblées évangéliques, que le pasteur dépend de ses fidèles, choisi et payé par eux. Je peux vous dire que les fidèles n’ont hélas aucun choix sur le pasteur qui leur est envoyé. Il est choisi par un ensemble d’autres pasteurs du mouvement en « convention » qui l’imposent à la communauté. Par contre, il est payé par les dons des fidèles. Vous dites que dans le cas de dérives autoritaires il s’en va : faux. Je connais une église du Sud-Ouest où les chrétiens n’arrivent pas à se défaire de leur pasteur trop autoritaire, c’est donc eux qui quittent le mouvement, car les responsables en haut lieu ne veulent rien savoir et sont indifférents aux problèmes rencontrés par la communauté. Ce pasteur a passé des années à utiliser la prédication tantôt pour réclamer de l’argent, tantôt pour discréditer auprès de la communauté certains membres pas assez "soumis" à ses yeux. En effet, ceux qui ne le suivaient pas dans une soumission totale étaient stigmatisés, voire calomniés parfois indirectement et avec acharnement, pour les faire rejeter par les autres membres et les inciter à partir. Vous voyez qu’on est loin de la convivialité, de l’esprit « familial » dont vous parlez dans votre reportage.

  • Réponse à Denis

    Merci pour votre témoignage, que je prends au sérieux. Les dérives tyranniques que vous décrivez peuvent effectivement se rencontrer. Et je comprends parfaitement votre dépit, et votre réaction.

    Mais le danger quand on regarde le monde évangélique, c'est de voir midi à sa porte: c'est-à-dire de généraliser à partir de ce qu'on connaît.

    Les cas que vous décrivez j'en ai vu, certes.... Mais acceptez de considérer qu'ils ne sont pas la norme. Après plus de 10 ans d'observation du milieu, je peux vous l'affirmer: ces dérives autoritaires existent bel et bien (et peuvent être qualifiées de sectaires, ce que je fais d'ailleurs dans le reportage, ce que vous ne mentionnez pas: avez-vous écouté toute mon intervention sur le site internet?). Mais ce sont des dérives, pas le fonctionnement général de 450.000 évangéliques français, loin s'en faut.

    Vous me dites que "les fidèles n'ont hélas aucun choix sur le pasteur". Je vous crois dans le cas que vous décrivez: mais ce qui est vrai pour le milieu que vous connaissez ne l'est pas pour beaucoup d'autres. De très nombreux réseaux d'églises sont fondés sur la souveraineté de l'assemblée locale, qui vote pour son pasteur, et peut aussi parfois le remercier (dans le sens: lui dire 'bye bye').

    Si vous réécoutez mon intervention, vous verrez que je n'affirme pas que les églises évangéliques ont toujours un fonctionnement démocratique. Je fais même bien comprendre que ce n'est pas toujours le cas. Plus loin, je parle de dérives sectaires possibles avec un pasteur gourou: je n'occulte donc pas les dérives que vous décrivez.

    En revanche, il reste incontestable que le modèle social autogestionnaire valorisé dans la plupart des églises évangéliques donne beaucoup plus de poids au "groupe client" (les fidèles) que dans des structures pyramidales et centralisées. On peut choisir de changer l'ordre de la liturgie, de redéfinir le budget de la communauté, de cesser de soutenir un pasteur (obligé à court ou moyen terme de partir), etc.

    Quand il arrive que ces éléments de régulation démocratique manquent et que les pathologies tyranniques se développent au sommet, il arrive fréquemment que les fidèles partent, vont voir ailleurs. Et on peut penser qu'ils ont bien raison!

  • on ne vous entend pas assez à la radio. Vous passez bien pourtant. Quand la poichaine?

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