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Le pouvoir, concepts, lieux, dynamiques (ed. Sciences Humaines)

14110329362_Le-pouvoir-258.jpgLe pouvoir a longtemps été conçu comme un bien détenu par certains individus ou certains groupes sociaux.
Des expressions telles que «conquérir», «prendre le pouvoir» reflètent cette idée. Qui détient vraiment le pouvoir: les gouvernants? la finance mondiale? tel ou tel groupe social?
Sous quelle(s) forme(s) s’exerce-t-il? Autant d’aspects que les sciences humaines ont largement explorés depuis plusieurs décennies.
 
Grâce aux éditions SCIENCES HUMAINES, on bénéficie maintenant d'un instrument de travail qui fait le point le plus récent sur le sujet, nourri par un large panel d'auteurs (dont votre serviteur), sous la direction de Jean-Vincent Holeindre.
 
Le collectif d'intitule Le pouvoir, concepts, lieux, dynamiques (400 pages).
 

Commentaires

  • Réflexion utile et nécessaire que celle qui porte sur le "pouvoir". Là où, traditionnellement la révolte visait l'Etat, ou le souverain, il semble établi, depuis le renversement de perspective de Michel Foucault, que le pouvoir est tout un réseau invisible de mises sous contrôle du "sujet", considéré, non plus comme "sujet souverain, mais comme "sujet assujetti"? Le passage privilégié, selon Foucault, par le "bio-pouvoir" qui affecte le "corps", rend les processus d'"enfermement" à la fois visibles et invisibles, justifiés qu'ils sont par des arguments juridiques.
    Cette refonte du problème devrait interpeller tous ceux qui exercent des "influences", et donc tous ceux qui pensent devoir propager leurs "croyances", avec, là aussi, pas seulement des paroles, mais des "dispositifs", des structures d'accueil, des modes d'interpellation abondamment illustrés dans la profusion des militances et "recrutements" actuels, souvent monstrueux, quelquefois si gentils d'apparence (penser au marché du "bien-être", par exemple).
    Le point aveugle, me semble-t-il, du renversement foucaldien qui doit nous intéresser tous, c'est sa propre "implication", toute subjective, dans sa "cause". Dira-t-il qu'alors il aura été simple "machine"? Ce qui est jeu dans cette problématique, c'est le sort, conceptuel et philosophique du "sujet". Quelqu'un qui aurait lu les 400 pages présentées dans ce post de blog peut-il simplement se considérer comme "assujetti", ou bien y trouvera-t-il de nouvelles raisons de "protester" (je ne dis pas 'indigner", notion trop facile, voire démagogique...)
    Pouvoir et/ou autorité, indépendance et/ou autonomie, individu hédoniste et/ou "sujet" éthique (aussi éthique)..., que de répercussions...
    gef

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