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Libéralisme protestant & Révolution du Web: l'Oratoire du Louvre online

paris,protestantisme,églises réformées,epuf,oratoire du louvre,protestantisme libéral,libéralisme théologique,révolution numériqueLa force d'une idée ou d'une option ne se mesure pas au nombre de celles et ceux qui s'en réclament. C'est pourquoi on se gardera d'oublier que le libéralisme théologique protestant, bien que peu revendiqué explicitement en France à l'échelle d'une paroisse entière, reste un courant bien vivant, et apprécié au-delà même des cercles protestants, comme en témoigne le riche intérêt documentaire du site internet de l'Oratoire du Louvre, à Paris. 

Porteur de plus de deux siècles d'histoire (lien), l'Oratoire du Louvre rappelle qu'un long passé peut se conjuguer avec modernité, et adaptabilité réussie à la Révolution numérique. 

Lien.

Commentaires

  • Le problème c'est que ce libéralisme est attirant, grandseigneuriall et, en même temps, très élitiste au mauvais sens du terme. Dommage, car l'expérience de la foi, pour moi est d'ordre libéral, je veux dire "libératrice", gef

  • La fameuse théologie "libérale" qui a fini un beau jour par théoriser (son sport favori) la "mort" de Dieu, emboîtant le pas à Friedrich Nietzsche, qui lui avait au moins compris sans doute que ce postulat débouchait inexorablement sur le fait que toutes les questions demeureraient alors à jamais sans réponse et que la folie serait au bout du chemin...

    La théologie moderne n'a pas aidé. Depuis Karl Barth [NDLR : qui n'était cependant pas à proprement parler libéral à cent pour cent], elle appartient au "niveau supérieur", celui de l'irrationnel. La foi est, au sens absolu, un "saut vers le haut". La difficulté avec la théologie moderne est qu'elle ne diffère pas vraiment de la toxicomanie. Essayer la drogue ou adhérer à la théologie libérale moderne correspond à la même démarche irrationnelle.
    Ce qui reste est une sorte de jargon théologique, des mots à connotation religieuse. À des étudiants, originaires de toutes sortes de milieux, qui me disent : "Je suis dégoûté du discours théologique d'aujourd'hui", je ne peux que répondre : "Moi aussi".
    Ces théologiens ont rejeté la conception biblique de la révélation qui s'exprime sous forme de propositions, selon les catégories du langage humain. Ils se situent au niveau de l'irrationnel avec leurs mots à connotation religieuse, dépourvus de contenu. Pour eux, tout concept d'un Dieu personnel est mort, et l'idée de Dieu ne signifie rien. Ils ont évacué les notions de bien et de mal absolus et sont contraints de se contenter d'une éthique de situation. Écoutez et vous verrez que le théologien moderne ne fait qu'exprimer, en termes théologiques, ce que tout le monde dit. Aucune aide à attendre d'eux ! [Francis Schaeffer : La braise et les cendres, Éditions Excelsis & Kerygma 2003].

    A ce courant bien "vivant" (je dirais plutôt vivace), qui se plaît à proclamer - souvent - ce qui précède, à savoir la "mort" de Dieu (pour lui, sûrement), et qui aime toutefois jouer sur plusieurs tableaux, on peut appliquer l'appréciation suivante :

    "Je connais tes œuvres ; je sais bien que tu es réputé vivant, mais tu es mort". (Ap 3. 1 NBS)

  • Bonjour.

    Mais lorsque les milieux évangéliques (purs ?) brisent la vie des personnes et que le milieu protestantisme libéral leur permet d'avoir accès à ce qui les aide à reconstruire leur vie (alors qu'il n'y est pour rien des dégâts fait par d'autres), que dire, sinon, au minimum, constater, faire la part des choses, être honnête avec la réalité, et en tirer des conclusions.

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