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Outcast, exorcisme et étiologie du mal

DSC02916.JPGLu dans le dernier numéro de la fastueuse revue DBd (juin 2016), un bel entretien (p.46 à 49) avec Paul Azateca, qui a travaillé à la nouvelle série BD Outcast portée par Kirkman, qui revisite la question de l'exorcisme et de la possession. 

Personnellement, ce type de BD n'est pas tellement ma tasse de thé.

 

Mais je n'en reconnais pas moins beaucoup de talent, et des intuitions scénaristiques qui confirment un "air du temps" très travaillé par la question du retour du mal, et de son étiologie (d'où vient-il?)...

 

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Commentaires

  • Je suis toujours surpris par cette fascination de la possession et, corrélativement, de l'exorcisme. Nul doute que cela corresponde à une réalité, à cette capacité de "participation" au Mana que les ethnologues nous ont montré, mais qui est aussi à l'œuvre ailleurs. Il y a une griserie à l'idée d'être "habité", "rapté", "possédé"... Qui jouit de cette aventure intime et cosmique? Qui contrôle? Car enfin en observant les rites du chamanisme, de la transe, etc., il est clair qu'ils veillent aussi "en revenir", à réintégrer son corps, et donc, c'est quoi, un prêté pour un rendu? Ce qui est clair, c'est qu'en attribuant au Mal un tel pouvoir, on se simplifie l'existence en ce sens qu'on pose qu'il est le plus fort, et qu'il faut que que cela se passe... Envers et contre cette position, il y a quoi? La force du Verbe? du Nom? qui fait fuir le Ravisseur?

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