Il y a un demi-siècle, l’attachement n’existait pas. Ou plus exactement, le mot n’était utilisé que dans un sens courant (« ce labrador est vraiment attachant »). En psychologie, la psychanalyse régnait encore en maître. Elle faisait de la sexualité – stades de développement, complexe d’Œdipe, désir de possession – le pivot du développement affectif de l’enfant et des relations avec sa mère.
Puis la théorie de l’attachement a pris son essor (JF. Dortier), et le magazine Sciences Humaines nous en donne un très bel aperçu dans son numéro de mai 2019.
Moult travaux stimulants, dont une synthèse de Serge Paugam (du Centre Maurice Halbwachs) sur les "forces et faiblesses des liens sociaux". Lien.