Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le réseau CASARHEMA ausculté par Bernard Coyault

ISEO.jpgPour éclairer les débats et réflexions sur foi et guérison, à noter la richesse du collectif "Dieu guérit-il encore ? Ressources liturgiques, discernement oecuménique" (Paris, Cerf, 2021), qui comporte aussi des contributions issues des sciences sociales.

 

Parmi elles, une excellente étude signée du sociologue Bernard Coyault (doyen de la FUTP), intitulée "Prier au Zénith: guérison et délivrance dans un réseau pentecôtiste mondialisé congolais"

 

L'auteur s’y intéresse aux prédicateurs néopentecôtistes du réseau chrétien postcolonial francophone Casarhema, fondé par Lise et Blaise Manzambi en l'an 2000.

Il y décrypte notamment ce qu'il appelle une "vulgate de guérison", appuyée sur une compréhension intramondaine du salut qui n’est pas réservé à une félicité future. Il y relève les « paroles d’autorité » à visée performative, et déconstruit au passage bien des stéréotypes sur la sociographie des fidèles impliqués dans ou autour de ce réseau.

Capture d’écran 2022-11-06 à 12.15.07.png

Bernard Coyault s'appuie notamment sur les travaux très éclairants que Pamela Millet-Mouity a consacrés à ce qu'elle appelle le (néo)pentecôtisme d'excellence; il évoque des "croyants instruits et représentant des profils qualifiés au sein de ces espaces religieux" allant à rebours de "l'assignation à une précarité irréductible" (y compris intellectuelle).

Des "acteurs éclairés, ni crédules, ni vulnérables, de ces liturgies de guérison, lesquelles orientent précisément vers une logique d'émancipation et de reprise d'initiative".

A lire !

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.

Optionnel