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Mitt Romney, mormon évangélico-compatible ?

mitt romney,rick perry,chrystal vanel,mormonisme,évangéliques,présidentielle américaine 2012Qui va l'emporter dans la course à l'investiture républicaine aux Etas-Unis: Rick Perry le self-made-man flamboyant (un méthodiste de sympathies évangéliques) ou Mitt Romney, l'héritier cérébral (de religion mormone)? Pour Romney, la grande question, comme en 2007-08, est la manière dont son mormonisme est perçu par l'électorat, notamment évangélique (qui vote à majorité républicaine).

Aussi est-il utile de verser au dossier cette étude que Chrystal Vanel à publiée sur "Mormonisme et protestantisme évangélique".

Où il apparaît que des rapprochements se dessinent... Bon pour Romney?

Commentaires

  • En tout cas, il est plus présentable que Sarah Palin...

  • Ah, le cirque Barnum des élections américaines... Tout un programme ! Le mormonisme qui se rapprocherait des évangéliques américains ? Pour ma part, plus rien ne m'étonne à l'heure actuelle. Que ne ferait-on pas pour faire prospérer son fonds de commerce. Les religieuses ne marchent pas ? Qu'importe, on va mettre des Paris-Brest en vitrine ! Il y en a bien un qui a bâti sa vitrine pendant huit ans sur son credo de l'axe du mal, justifiant par une théologie bidon et pseudo biblique les catastrophes tragiques et meurtrières de l'Irak et de l'Afghanistan, fondées sur un mensonge d'état, pour rappel. Il avait bien suivi les traces de son père dans le désert du golfe... Il y a quelques jours, sur Arte, un reportage tard le soir (comme d'habitude, ce qui est intéressant est souvent diffusé en début de nuit) expliquait la détresse des vétérans (35-40 ans de moyenne) de retour du Moyen-Orient, atteints du syndrome psychique PTSD (syndrome psychologique traumatique d'auto-défense) pratiquement délaissés par l'administration fédérale. L'un disait que l’aumônier lui avait expliqué qu'il n'avait pas à culpabiliser car, d'un point de vue chrétien, c'était une guerre juste et légitimée par les attentats du 11/9/2001, donc on peut se venger (en plus, pas sur les responsables directs) au nom du Seigneur (je rêve ou plutôt je cauchemarde) et que le psychiatre lui avait mis à disposition une dizaine de produits différents (dont je vous laisse penser aux effets secondaires) pour les tester sur lui en tant que cobaye finalement. Et les États-Unis dont la dette guerrière s'élève à des sommes astronomiques pendant que les scandales bancaires, la précarité d'une population grandissante de pauvres et la pollution au nom du profit roi continuent à progresser insolemment à la vue de tous.
    Une bonne nouvelle dans tout ça : Sarah Palin a annoncé qu'elle se désistait pour les futures primaires. Ouf, on respire. Five o'clock tea party pour tout le monde. God bless America.

  • Il est dommage que cet article fasse réagir monsieur Lisbonne de manière aussi agressive. Pour ma part, je ne comprends pas cette réaction qui relève, pour moi, d'un anti-américanisme primaire. Un peu de bon sens, les Etats-Unis ne se résume pas aux commentaires qui me précède.

  • Il ne s'agit ni d'anti-américanisme primaire, ni jurassique, ni quoi que ce soit de cet ordre ; je me contente de faire certains constats, j'appelle un chat un chat et je ne mets pas de gants, point barre. Dénoncer ou mettre en évidence certains travers avec virulence est une chose, faire preuve d'agressivité gratuite en est une autre. Mais la "langue de bois", le "politiquement correct", ce n'est pas mon truc, veuillez m'en excuser. Ce qui vaut sur certains points pour les États-Unis vaut aussi pour la France et bien d'autres pays sur d'autres points. Vous voyez, pas de jaloux...
    Soyons sérieux. Je n'ai jamais dit ni sous-entendu que je n'aimais pas les États-Unis, merci de le noter, d'autant que j'ai de très bons amis américains et que j'aime beaucoup ce pays pour bien d'autres choses, bien plus nombreuses que celles que je dénonce ici.
    Mais, questions : Doit-on s'interdire d'exprimer son désaccord avec certaines choses dans un pays sous prétexte qu'on aime celui-ci par ailleurs ? L'amour doit-il être aveugle ?
    Personnellement, je réponds non. Au deux.
    "Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur" (Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais).
    I'm sorry. Have a good day.

  • Cher Eric Lisbonne,

    J'ai pris note de votre réponse ainsi que de vos remarques. C'est votre droit le plus strict de répondre et d'avoir des opinions. Comme vous le soulignez, vous avez fait plusieurs constats. Le problème que je soulève est justement ces constats. A vous lire, pour la seconde fois, il n'y a pas grand chose qui trouve grâce à vos yeux. Je ne suis pas non plus un pro-américain ou encore un européen convaincu mais je sais reconnaître la qualité politique et économique d'un pays sans tomber dans l'amalgame.
    Vous critiquez les élections américaines, la présidence Bush père et fils, une certaine théologie, l'administration fédérale américaine, les finances américaines, etc. Mais vous dites que vous n'avez jamais sous-entendu que vous n'aimiez pas les Etats-Unis. C'est peut-être vrai mais vous avez une drôle de manière de l'exprimer. "Vous aimez l'Amérique puisque vous avez des amis américains"???
    Si vous aimez les Etats-Unis, il serait utile d'exprimer clairement ce que vous aimez dans ce pays.

    Pour ma part, sans vouloir rentrer dans un débat sans fin, j'ai apprécié la présidence Bush fils. Bien plus que celle d'Obama qui, à mes yeux, est la présidence la plus lamentable de l'histoire américaine. Ceci n'engageant que moi.

    A titre d'info, il y a 3 candidats à la présidence américaine. Il y a le favori actuel Mitt Romney, il a également Rick Perry et un troisième, redoutable pour Obama, Herman Cain, un afro-américain républicain.

  • Tous les intervenants ont jusque là esquivé LE sujet de la note et la question qui l'accompagne: le mormonisme et les mormons en politique, bénéfice ou pas pour Romney de meilleurs rapports entre l’Église mormone et les évangéliques. Je viens de soumettre pour publication un texte dans lequel j'argue que la sortie du mormonisme de sa marginalisation religieuse est une réussite pour autant celle-ci se cantonne à la "cobelligérence" sur le terrain de la moralité (voir ERA dans les années 70 et Proposition 8 récemment en Californie).

    Par contre, les rapports entre l’Église mormone et les évangéliques ne permettent pas pour l'instant d'effacer les a priori sur les mormons en politique. Et pour cause, appuyer politiquement un mormon est pour beaucoup d'évangéliques une reconnaissance tacite du mormonisme comme mouvement chrétien, la légitimation d'un groupe que l'on considère sectaire.

    Pour appuyer mon propos, permettez-moi de proposer à votre appréciation et à celle de vos lecteurs, la note suivante où il est question du pasteur Robert Jeffress (méga-église baptiste): http://mormonismesocietes.wordpress.com/2011/10/08/votez-pour-un-chretien-pas-mormon/

    Cordialement,

  • Mon cher Olivier,
    Voici ce que j'aime par exemple dans ce grand pays que sont les États-Unis, pêle-mêle :
    - Sa Déclaration d'Indépendance (1776 !), texte très fort, surtout le début du 2e paragraphe et son "souffle" universel (on dirait du Walt Whitman avant l'heure !). Il y a pourtant aussi dans ce texte des phrases très dures au sujet des constats (là aussi) d'actions négatives perpétrées par le souverain du Royaume-Uni de l'époque sur ses anciennes colonies d'Amérique du Nord-Est, ce qui n'empêche pas pour autant la Déclaration de finir par un dernier paragraphe exemplaire et dans lequel l'expression "nos frères de la Grande-Bretagne" est utilisée. Voyez-vous mieux maintenant le rapport entre aimer un pays et y avoir des amis ? Pour moi en tous cas, c'est lié. Et l'influence de ce texte est évidente sur la Déclaration française des droits de l'homme et du citoyen 13 ans plus tard.
    - Sa Constitution et sa Déclaration des Droits.
    - B. Franklin, G. Washington, J. Adams, A. Lincoln, l'histoire des Pères Fondateurs, etc.
    - M.L. King Jr. et toute l'histoire d'une conscience collective en route pour les droits civiques.
    - La musique afro-américaine (jazz, blues, gospel, soul music, etc), une des plus belles contributions de tous les temps à la culture mondiale, un des plus beaux témoignages de la richesse du métissage culturel.
    - Les comédies musicales, G. Gerschwin, A. Copland, L. Bernstein etc.
    - le film Amistad de S. Spielberg, et tant d'autres beautés du cinéma américain.
    - W. Whitman et son sublime "Feuilles d'Herbe", chant lyrique d'amour à l'Amérique profonde.
    - Les paysages et leur variété.
    - La capacité d'intégration des nouveaux arrivants dont les États-Unis ont fait preuve.
    - Le dynamisme, l'inventivité, la créativité dans tous les domaines. L'efficacité.
    - La langue anglaise, bien sûr.
    - La gentillesse de sa population, la capacité à s'adapter, la souplesse. La convivialité.
    Et tant, oui tant d'autres choses !
    Quand je parle de cirque Barnum, ce ne sont pas les élections américaines en tant que telles que je critique, c'est tout ce qui les entoure et qui nuit de mon point de vue à la clarté et surtout au sérieux des débats. Le côté impact des apparences au détriment du fond.
    Et voici aussi ce que j'aime profondément dans l'état d'esprit américain, cette belle déclaration "emblématique" due au regretté astronaute de la NASA James Irwin (1930-1991) : "La plus grande chose dans l'histoire de l'humanité, ce n'est pas l'homme qui a marché sur la lune, mais c'est Dieu qui a marché sur la terre en la personne de Jésus-Christ." C'est ça pour moi, l'Amérique qui me fait rêver. Quand ce grand peuple envoie de si beaux messages de paix au reste du monde, et pas des messages de guerre.
    Bonne soirée et merci encore pour vos observations.

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