Stephen HARPER, actuel premier ministre du Canada, est aussi un protestant évangélique convaincu. Très sensible, comme ses coreligionnaires (et bien d'autres non-évangéliques d'ailleurs) à l'enjeu de la liberté religieuse. Aussi n'est-il pas très étonnant qu'il ait tout récemment créé un Bureau de la liberté religieuse.
On en trouvera un commentaire riche et vitaminé sur le blog de Louise Mailloux, professeure de philosophie au Collège du Vieux Montréal, cofondatrice du Collectif Citoyen pour l'égalité et la laïcité (CCIEL).
Commentaires
Bonjour Sébastien, je suis à Ottawa et lis ton blog et cette référence à L. Mailloux. Très intéressant mais je ne suis pas certain que son approche couvre l'ensemble de la problématique. Certes la création de ce bureau a été critiquée, notamment par Le Devoir. Mais en dépit de l'appartenance de Harper au courant évangélique, je crois qu'il faut élargir l'approche : IRF Act, mais aussi pôle religions en france au MAE, département "conflits et religions" en Suisse au DFAE, mais aussi stratégie européenne de sécurité, avec la liberté de religion d'"importance stratégique", Conseil de l'Union européenne de nov 2009, mais aussi Alliance des civilisations ou encore processus d'Istanbul... Bref, je pense que l'on assiste à une institutionnalisation d'une politique religieuse à l'international, qui peut certes comporter des aspects collatéraux type approche US au sein de l'USAID, mais qui a mes yeux ne s'y réduit pas. Amitiés, François