Il existerait un "paradoxe évangélique", avec d'un côté, un protestantisme évangélique qui s'appuie sur le cadre de la pluralisation et de la laïcisation pour consolider son essor, et, de l'autre, un évangélisme qui s'inscrit en tension avec la sécularisation, voire conteste certains aspects de la laïcisation.
David Koussens, professeur à l'Université de Sherbrooke et titulaire de la chaire de recherche Droit, Religion et Laïcité, résume très bien ces enjeux dans le développement suivant:
"Dans de nombreux contextes nationaux, les groupes évangéliques ont été grandement bénéficiaires des processus de laïcisation de l'Etat et de ses institutions. (...) Toutefois, s'ils en ont été des bénéficiaires, les évangéliques en deviennent bien souvent aujourd'hui des contestataires actifs".... en particulier aux Etats-Unis et au Brésil (Le paradoxe évangélique, introduction, p.9).
Pour éclairer ces questions, saluons le très beau livre collectif, fruit d'un colloque, publié il y a quelques mois par les presses de l'Université Laval sous la direction de David Koussens, Guy Bucumi, Brigitte Basdevant-Gaudemet.
Cet ouvrage passionnant est consacré au "paradoxe évangélique", et se présente comme une contribution à un projet de sociologie internormative et sociohistorique de la laïcité analysant la pluralité des discours sur le religieux et sur la laïcité, ainsi que leurs médiations juridiques, et plus largement sociétales.
A l'heure où se pose la question du positionnement des religions face aux mutations du système-monde sous l'effet de la Pandémie Covid19, les débats sur les "théologies de la prospérité" sont remis à l'honneur.

Au sein du laboratoire GSRL, le programme "Laïcités: États et Sociétés face à la diversité culturelle et religieuse", se réunira le jeudi 29 novembre prochain à 14 h 15 sur le site d'Ivry, Salle B.
Frédéric Dejean, géographe de spécialité, avait été l'auteur, en 2010, d' une thèse remarquable sur "



Après la grande époque des années 1960-80 où explose une chanson québécoise et franco-canadienne très populaire outre-Atlantique (avec Gilles Vigneault, Félix Leclerc, Robert Charlebois, Daniel Lavoie…), le Québec est devenu, depuis les années 1990, un grand creuset international de pop-music entraînante grâce à des figures comme Céline Dion, Lara Fabian, Natasha St Pier.
Après un Réveil timide dans la seconde moitié du XIXe siècle, puis une relative confidentialité jusqu'aux années 60, le protestantisme francophone québécois reprend des forces à partir des années 70.
En Europe, certains veulent aujourd’hui fermer la porte aux réfugiés sous prétexte que leur religion n’est pas la bonne…. Rien de nouveau sous le soleil?
Dimanche dernier, nous signalions la parution du Tome 1 de la BD L'Empire (textes d'Olivier Bobineau). Mentionnons en complément que
En ouvrant sa première édition par l’interprétation d’un groupe non hexagonal, venu du Québec (Canada), le premier opus des Angels Music Awards a lancé un signal fort: point de repli hexagonal, cap sur l’ouverture francophone. Mais pourquoi, et au service de quelle vision?





Le ![IMG_8469[1].jpg](http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/00/4028873229.jpg)

Stephen HARPER
