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Journée mondiale des réfugiés (2013)

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Commentaires

  • bjr,
    Avec les "migrants", catégorie anthropologiquement complexe, quelque chose de profond s'est inversé dans l'humanité: autrefois, et longtemps, invasions et guerres faisaient essentiellement du tort aux sédentaires, terre brulée de partout. maintenant les "migrants", avec leurs fluxs et leurs filières, leurs Odyssées de radeaux de la Méduse sont les victimes permanentes, en nombre croissants.
    L'esclavage, pire encore, consistait à imposer la sédentarité à demeure et au profit des exploitateurs, à des peuples qui se satisfaisaient de leurs lieux de vie et de référence. Forçage de lieu et de mémoire.
    Abraham partait "vers lui". Les migrants partent "de nuit", et souvent vers la nuit.
    L'"espace", forme a priori de notre sensibilité, disait Kant, en un tout autre sens il est vrai.
    gef

  • Oui effectivement, sur la longue durée, le rôle social du nomade a glissé d'une posture dominante (et menaçante) à une posture beaucoup plus fragilisée, sur fond du triomphe apparent des sédentaires.
    Ces derniers ont-ils pour autant gagné la partie?
    Dans les nouveaux "territoires circulatoires" de ce monde globalisé où le numérique renforce les liens transnationaux, les nomades et migrants n'ont pas dit leur dernier mot...
    A suivre...

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