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Interview télévisé pour ZEMAG (sur "Les fils de la Réforme")

sébastien fath, protestantisme, Réforme, cavalier bleuZEMAG est une émission désormais bien installée qui a su fidéliser un public varié (qui ne se limite pas aux "chrétiens" de toutes obédiences). Sa 200e édition avait été signalée le 8 juin 2013 sur ce blog. Elle m'a fait l'honneur de m'inviter dans la rubrique "Portrait".

L'interview, qui dure un peu plus de treize minutes, a été réalisé par les journalistes  Anne-Laurence Piquet et Paul Ohlott, et porte sur le livre Les fils de la Réforme, idées reçues sur les protestants, sorti en 2012.

En cliquant sur l'image ci-dessous, qui illustre l'ambiance volontiers détendue dans laquelle les animateurs de l'émission cherchent (avec un talent certain) à faire avancer la discussion, on arrive sur le site de l'émission, sur lequel l'entretien est visionnable.

sébastien fath, paul ohlott

Commentaires

  • Entretien très instructif, de mon point de vue, surtout pour ceux qui ne connaissent pas bien "les fils de la Réforme" (expression très évocatrice).

    Il est intéressant de remarquer la citation que vous utilisez ("0n ne nait pas chrétien, on le devient"), car elle est attribuée à Tertullien (150/160 - 220 ? après JC), donc bien longtemps avant l'époque de la Réforme, "radicale" - comme chez les anabaptistes - ou pas...

    J'émettrai juste un bémol, veuillez me le pardonner, cher Sébastien Fath : lorsque vous qualifiez (6:31 / 13:21) les fameuses dérives du catholicisme romain de l'époque de "supposées"... Personnellement, j'aurais plutôt utilisé le terme "constatées" ! Même Erasmus de Rotterdam, entre autres éminents érudits catholiques, lui-même modéré et très conciliant de tempérament, constata la réalité objective de ces dérives, telles que trafic d'indulgences, corruption du haut clergé, inculture du bas clergé et autres réjouissances). N'abordons même pas les questions théologiques...

    Bien entendu, en matière de dérives diverses, le "protestantisme" n'a pas été en reste depuis cette époque (toujours de mon point de vue, évidemment). Les aléas des "institutions" humaines, sans doute...

    Bref, ceci pour dire (en général, je ne dis pas cela pour vous en particulier) que nous devons toujours garder l'esprit critique (au sens positif / constructif du terme) concernant nos milieux respectifs, le phénomène de la dérive - voir le sens des mots d'une langue suivant les époques - étant hélas propre à la nature humaine.

    "...mais éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon." (1 Th 5. 21)

    Bien cordialement,

    E. Lisbonne

  • écho à Lisbonne:
    Plaisir pour ma part de lire ce genre de remarques pertinentes qui enrichissent la pensée et alimentent la vigilance de chacun. C'est vrai que nous "dérivons" tous. Distinguer l'essentiel de l'accessoire est une tâche permanente.
    A creuser: différence entre "dérive" et nuance, modalisation, interprétation, etc...
    gef

  • Merci beaucoup pour ces deux commentaires.

    Sur l'usage du terme "dérive", j'ai répondu ceci sur Twitter à un twittos nommé anfnl (je retranscris):

    @anfnl D'accord avec vous. C'est un raccourci télévisuel qu'on peut interpréter comme un jugement de valeur. (suite dans mon prochain tweet)

    @anfnl Le bon terme sociologique (que j'utilise par écrit ou en colloques) est celui de "tension". Mais il n'est pas compris du grand public.

    @anfnl Lire "Les fils de la Réforme", 2012, p.146-147 qui parle de "tension" fondamentaliste et de "tension" libérale.
    FATH Sébastien ‏@SebFath 6 Sept

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