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Francophonie protestante : l'impact de la Révolution Zuckerberg

179133719.jpg"C'est à Antoine Nouis que l'on doit la formule: dans les colonnes de l'hebdomadaire français Réforme, il parle de la "Galaxie Zuckerberg", en référence à l'Américain Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, réseau social mondialisé lancé en 2004. Belle trouvaille. La rime renforce en effet l'invitation à comparer avec la "Galaxie Gutemberg", nouveau monde qui, à partir de 1451, diffuse l'imprimerie dans toute la chrétienté occidentale. (...)  Grâce à l'invention de l'imprimerie (Gutemberg), les protestants n'ont pas connu le destin funeste de tant de prédécesseurs. Leurs idées ont pu se répandre plus vite que le galop des inquisiteurs.
 
La seconde révolution technologique, c'est celle d'internet et des réseaux numériques. Elle peut être résumée en raccourci par le patronyme du fondateur de Facebook, mais elle est bien plus large que les contours d'un réseau social. Elle décuple aujourd'hui l'accès au savoir et transmet l'information en temps réel d'un bout à l'autre de la planète, ouvrant aux religions, grâce au miracle digital, des continents nouveaux." (...)
 
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Commentaires

  • Zuckerberg? du flan (ou des Nouilles?
    Bien sûr, il y a le "miracle digital". Mais aussi la "cata digitale". De plus en plus il faut vivre et penser ce paradoxe, cette quasi antinomie: oui, vive la révolution numérique, qui fait que même ses détracteurs tappent sur le clavier; mais aussi, vigilance extrême pour des habitus , les "raccourcis" relationnels qui se mettent en place.
    Vous invitez votre famille au resto, tout le monde est content. Encore que toute une barrette de "jeunes" gardent le regard sur ses genoux, pour suivre l'i-phone. Vous croyez qu'ils vous sourient, l'éclair d'un instant, mais non, c'était en direction d'un "message"... Et que dire du salmigondis des "réseaux sociaux"? utiles, bien sûr, comment le nier. Mais utile au milieu d'un véritable déversoir de raccourcis, des photos compromettantes (vecteurs de harcèlement, causes de dépressions, voire plus), mais aussi des textes de références qui révèlent en quelque sorte le "monde privé" (Héraclite, Binswanger) de chacun: on y efface proprement tout (et tous) ce (ceux) qui gênent pour ouvrir une sorte d'enceinte de complaisance. Ainsi, des bi ou trilingues se vengent en ne s'exprimant que dans un de leurs langues, au cas où elle est dominante, font comme si ils étaient restés campés dans l'identité estimée "haute". Les relations de parenté fondamentale (tiens, ici on ne parle jamais d'un "père", ou d'une "mère") pour simuler une sorte de cocon relationnel avec moult mignardises d'e photos; de bidules et de bribes de formules simulant une irruption soudaine d'un geyser d'"amour" ("j'aime", "j'aime pas", lancé comme une pépite ou comme une pierre), et puis, ce qui me plonge dans un abime de perplexité qu'un colloque de pataphysique n'atteint pas: cette décoration incessante d'"amis" de pure surface "tactile".
    Miracle, cependant, si Monsieur Nouis nous explique que c'est aussi un vecteur de foi et d'espérance...
    j'espère qu'il revisite aussi la notion d'aliénation à ce propos.
    Oui, vivons et pensons à fond miracle et catastrophe "digitaux" ... Bonne journée, et... ne tapez pas trop vite sur le clavier...
    gef

  • L'expression Galaxie Zuckerberg n'est pas une invention d'Antoine Nouis. C'est le titre d'un bouquin de 2011: http://www.zuckerberg-galaxy.com/

    Puis elle a été régulièrement utilisée depuis, par exemple dans cet article: http://www.slate.fr/story/49753/HIGH-TECH-thierry-crouzet-internet-retraite-addiction-debranche

  • Précisions fort utiles, M. Nizan, merci. Quand un éditorialiste utilise l'expression, ne devrait)il pas renvoyer à son auteur et ne pas se l'attribuer? Sauf si c'est devenu un "lieu commun"...gef

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