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"L'expression des religions, une chance pour la démocratie"

jpwillaime.png"Entre la sectarisation communautaire des identités religieuses et un espace public qui ne serait universel que par abstention des identités, il y a place pour une reconnaissance citoyenne et laïque des religions dans la sphère publique. Les valeurs de la démocratie, en particulier celle des droits de l’homme, sont fragilisées si elles ne sont pas résolument transmises et légitimées à travers des cultures particulières, qu’elles soient religieuses ou philosophiques, et portées par des organisations ayant une large base sociale.

Ce texte est extrait d'une réflexion de haute tenue est conduite par le sociologue Jean-Paul Willaime (EPHE/GSRL), et développée dans "L’expression des religions, une chance pour la démocratie", Revue Projet, Septembre 2014.

Texte intégral en accès libre ici (lien).

Commentaires

  • Il me semble que JP Willaime prend le problème sous l'angle d'un "retour à ". Or il ne s'agit pas, du point de vue laïque, de redonner leur place aux religions, mais de faire apparaître, en profondeur, la trame anthropologique qui fait que, quoiqu'on en dise, personne, strictement personne, ne saurait être sans "croyances" (sauf à faire s'ébouler toute notion de "promesse", de "projet", de "cause" de militance, de "résistance", etc.). Ce travail qui consiste à voir si et comment l'athée considère dans sa pensée la place du "religieux", et inversement, est de nature à faire émerger une vision de l'être humain (pas forcément naïvement humaniste) qui l'alerte sur sa façon de se renflouer par la croyance en général. Et c'est seulement dans un deuxième temps qu'on pourra cerner la spécificité de la "foi" de type monothéiste par rapport aux "croyances" si diverses et variées.
    L'ouvrage de Francis Jacques, "la croyance, le savoir et la foi" est pour cela un exemple, qui va plus loin que le plaidoyer pour les religions et leur expression.
    gef

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