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Les quatre âges de la francophonie protestante

510412793.jpgLe poids démographique de la francophonie protestante aujourd'hui représente au moins 40 millions de chrétiens. Nourrie par une langue partagée, des références communes et des réseaux transnationaux, elle s'ancre dans une histoire qui reste à faire.

Quelles étapes retenir ? 
 
Quatre séquences se détachent. 

Pour lire la suite, voir le Fil Francophonie (sur Regardsprotestants.com)

Commentaires

  • A propos de "francophonie", dès lors qu'on la délimite comme "protestante" (délimitation nécessaire dans le cadre de la recherche), on pose immédiatement le rapport, distinctif ou non (et en quoi?) à la francophonie catholique, voire agnostique. Alors la question de savoir comment une langue et une foi interagissent, se portent et se modalisent l'une l'autre, se pose comme "objet complexe" fait de tensions, de recoupements, d'interférences...
    Un glissement vers la "créolisation", entendue au sens large de Laplantine (Glissant?) s'avère utile (pas seulement la langue, mais la pensée, la sensibilité). Le génie d'une langue joue en cela, en même temps que cette même langue reçoit les assauts d'une affectivité et d'un rapport au monde qui s'imposent à elle, s'expriment en elle.
    Si le principe du protestantisme est l'appropriation personnelle de la foi, un autre wagon de questions fait irruption: comment concilier expression collective, voire tribale de la foi et appropriation personnelle fine?
    Bref, puisse la francophonie protestante s'étudier dans sa haute complexité et ne pas se réifier en approches quantitatives, certes utiles, mais peut-être superficielles?
    Simples paroles de non-spécialiste. Bon courage, cela dit, c'est très intéressant comme perspective d'étude. ct, gef

  • Merci beaucoup pour ces remarques. Il y aurait sans aucun doute un beau terrain de recherche à construire sur la francophonie catholique, mais je ne suis pas spécialiste de ce champ. Avis aux amateurs!

    Le concept de créolisation, que j'utilise depuis quelques années après l'avoir découvert dans les travaux du sociologue Jean-Claude Girondin, est en effet précieux. Cette créolisation n'est pas simplement de l'ordre du langage. Elle joue aussi sur la liturgie, la musique, les sociabilités etc. La francophonie protestante se joue par ailleurs à de multiples niveaux. J'en vois au moins sept: les médias, les réseaux d'assemblées, les institutions supra-locales, l'édition, les écoles, la musique, les missions.

    Le cycle de textes publié via Regardsprotestants les abordera petit à petit, c'est un déroulé sur plusieurs mois (au minimum) qui s'annonce... Il ira bien au-delà d'un aperçu quantitatif effectivement très utile, mais qui reste à surface des phénomènes.

    J'attire l'attention sur le fait que ce déroulé de textes appartient à un genre hybride: il ne s'agit pas de littérature scientifique à forte charge théorique. L'idée est de diffuser la connaissance à un large public d'internautes. Je vise donc un fragile équilibre entre angle académique (nourri d'une biblio que je fournis à chaque fois en deux ou trois notes) et enquête "grand public"....

    Les deux pôles ont leur noblesse, à moi de faire l'équilibriste entre les deux. A suivre!

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