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"La souffrance authentique d'un (ex) dominicain", François Boespflug

françois boespflug,catholicisme,église catholique,dominicains,protestantisme,réforme,livre,ed jc béhar,prêtres,célibat,jean-paul willaime"Après cinquante années passées chez les dominicains, François Boespflug explique pourquoi il a décidé de quitter cet ordre, et, avec lui, la condition sacerdotale de prêtre et celle de théologien.

Sans regret et après un constat sans concession et très critique. Son témoignage est authentique, courageux et poignant, celui d'un homme qui a souffert et s'est trouvé bien seul avec ses questions, ses doutes, ses remises en cause" (Jean-Paul Willaime).

 

Pour lire la suite de cette recension, et l'interview de l'universitaire et auteur François Boespflug, cliquer ici (site de l'éditeur du livre de F.Boespflug).

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Commentaires

  • Deux des plus grandes autorités de l’Église catholique, Thomas d'Aquin et Bellarmin, déclarent que la défense faite aux prêtres de se marier n'est pas de DROIT DIVIN, mais simplement humain. De l'aveu même de ces docteurs, le célibat obligatoire des prêtres n'a donc aucun fondement dans l’Évangile. Il suffit d'ailleurs d'ouvrir le saint volume pour avoir une confirmation de ce fait.
    LES APÔTRES, à l'exception peut-être de Paul et de Jean, ÉTAIENT MARIES : "Étant allé dans la maison de Pierre, Jésus trouva sa belle-mère alitée avec la fièvre" (Mt. ch. 8, v. 14). - "N'avons-nous pas le droit, dit Paul, de mener avec nous une sœur, une FEMME, de même que les apôtres et les frères du Seigneur et Céphas ?", c'est-à-dire Pierre (1 Co. ch. 9, v. 5). C'est là un fait attesté par Saint Ambroise, qui dit expressément : "Tous les apôtres, excepté Jean et Paul, ont eu des femmes" (sur le ch. 2 de la 2e épître aux Corinthiens).
    L'épître aux Hébreux déclare solennellement : "Que le mariage soit HONORE DE TOUS" (Hé. ch. 13, v. 4), sans aucune exception quelconque. Et Paul commande que les ÉVÊQUES ET LES DIACRES gouvernent bien leur famille et élèvent pieusement LEURS ENFANTS (1 Ti. ch. 3, v. 2-4). Prophétisant sur ce qui devait se produire plus tard, le même apôtre s'écrie : "L'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, certains renieront la foi pour s'attacher à des esprits trompeurs et à des doctrines diaboliques séduits par des menteurs hypocrites marqués au fer rouge dans leur conscience : ces gens-là interdisent le mariage et l'usage d'aliments..." (1 Ti. ch. 4, v. 1-3).
    D'ailleurs, à l'exemple des apôtres, les premiers pasteurs de l’Église primitive étaient mariés. Le célibat n'était que l'exception, comme il l'est toujours dans la vie ordinaire.
    Il est vrai que de bonne heure, il se glissa dans l’Église une erreur fâcheuse. Dès la fin du IIe siècle, on commença à considérer le célibat comme plus agréable à Dieu et plus saint que le mariage. Dès lors, on le recommanda naturellement aux pasteurs comme une chose désirable, mais non obligatoire. C'est ce que reconnaît formellement le concile de Nicée en 325. En définitive, le célibat n'est devenu OBLIGATOIRE QU'AU XIe SIÈCLE, sous le pape Grégoire VII. À cette époque-là, et même au siècle suivant, on trouve encore bien des prêtres mariés, ayant même des enfants qui leur succédaient dans leurs charges. En 1183, le 27 mars, le pape Luce III, "évêque, serviteur des serviteurs de Dieu, écrit aux religieux de l'abbaye de Blanche-Lande (non loin de Coutances, Normandie) : "Il est venu à notre connaissance que presque tous VOS PRÊTRES ÉTAIENT MARIES suivant LA MAUVAISE COUTUME du pays, et ayant des fils, lorsque vous ne permettez pas à ces fils de succéder à leurs pères comme par droit héréditaire dans les églises de votre dépendance, ils s'entendent avec des archidiacres ou des laïques et s'efforcent d'occuper ces églises" (M.B. Hauréau, Journal de Savants, mai 1886).
    Ainsi, les canons de Grégoire VII n'avaient pas été imposés aux prêtres de Normandie. Si le pape condamne la coutume, il transige avec elle et n'ose pas encore interdire, sous peine d'anathème, le mariage des prêtres.
    Dans l’Église d'Orient, le mariage des prêtres s'est continué jusqu'à aujourd'hui.
    Le célibat forcé des prêtres est donc, dans toute la force du terme, un de ces COMMANDEMENTS D'HOMME qui anéantissent les commandements de Dieu. Il est aussi contraire aux lois de la nature qu'à la loi divine. Il nous place aux antipodes même de l’Évangile. Mais ce n'est pas impunément qu'on veut être plus sage que le Très-Haut. Aussi le pape Pie II est-il obligé de faire cet aveu : "Si, par de bonnes raisons, on a ôté le mariage aux prêtres, par de meilleures, il faudrait le leur rendre" (Platine, vie de Pie II. Voir Puaux, Anatomie du Papisme, p. 196). Après cet aveu d'un pape, il n'y a rien à ajouter.

    F. MARSAULT - QUE DIT LE CHRIST ? 17e édition, 1996 : "Quiconque est de la Vérité écoute ma voix" (Évangile selon Jean, ch. 18, v. 37).

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