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prêtres

  • On savait, mais quoi ?

    143928_couverture_Hres_0-1.jpgLes actes pédophiles des prêtres suscitent le scandale voire la fureur non seulement à cause de leur grand nombre et de leur gravité, mais aussi du fait de leur dissimulation par l’Église catholique. Chaque révélation soulève encore et encore la question : les gens d’Église savaient-ils ?

    Et que savait-on au juste  Pour répondre à ces questions, l'historien Claude Langlois revient sur l’histoire longue: comment, depuis la Révolution française, l’Église catholique a-t-elle géré la sexualité des clercs, célibataires par nécessité sinon par vocation, et plus précisément: comment, en interaction permanente avec l’évolution de la société civile, a-t-elle traité les « fautes » sexuelles des prêtres?

     

    Lien.

  • Prêtre catholique et amour conjugal: Femme ou Eglise il faut choisir

    ff.JPGPeut-être parce qu'on est au XXIe siècle, et qu'on a la chance de vivre dans des sociétés qui ont évolué favorablement sur ces questions, on oublie parfois que le catholicisme consacre toujours le principe d'inégalité homme-femme dans l'accès au sacerdoce, mais aussi le principe d'incompatibilité entre amour conjugal et prêtrise.

    L'affaire Gréa (cf. blognote du 20 février 2017) nous rappelle, avec force, l'actualité de ces positions catholiques.

    On lira notamment avec attention cette lettre ouverte d'un prêtre "aîné de 30 ans", qui exprime, sous couvert d'intentions (supposées) charitables, une violence extrême. Il y est dit en substance qu'un prêtre doit choisir entre l'amour de l'Eglise catholique et l'amour conjugal pour une femme. Concilier les deux? Impossible, d'après lui, et les règles de son Église.

    Inutile de préciser que cette position constitue l'un des facteurs d'attractivité des Églises évangéliques auprès de nombreux chrétiens.

    Ces Églises, malgré leurs défauts, valorisent en effet l'amour conjugal dans le service pastoral commun du Seigneur, écartant ainsi l'idée singulière selon laquelle aimer conjugalement une femme, pour un "serviteur de Dieu", serait trahir l'amour premier donné à l'Eglise de Jésus-Christ.

  • David Grea, emblématique prêtre lyonnais, va se marier

    V4f-r8me_400x400.jpgOn lit ceci dans le Courrier du Rhône:

    David Gréa, le curé depuis six ans de la paroisse Lyon-Centre Sainte- Blandine (Lyon 2e), vient d'être déchargé de ses fonctions de prêtre par le cardinal Barbarin. Dans une lettre publique lue ce dimanche matin lors d'une messe à Lyon par le vicaire général Patrick Rollin, David Gréa, quadragénaire, explique qu'il a rencontré une femme et désire se marier avec elle.

    Précisons que David Gréa, prêtre généreux et visionnaire, est un acteur important du renouveau missionnaire et liturgique catholique français, et qu'il est très proche, notamment, du groupe GLORIOUS.

    Au passage, on est très frappé de l'écart avec le regard protestant.

    En protestantisme, la perspective du mariage d'un pasteur serait présentée par les Eglises comme une avancée, une joie, avec une prière pour chacun et pour le couple.

    Ici, aux yeux du diocèse catholique de Lyon, la perspective du mariage du prêtre est doublée d'une demande de recul, paraît une épreuve pour l'Eglise en question, et on formule une demande de prière pour le seul prêtre (lien).

  • "La souffrance authentique d'un (ex) dominicain", François Boespflug

    françois boespflug,catholicisme,église catholique,dominicains,protestantisme,réforme,livre,ed jc béhar,prêtres,célibat,jean-paul willaime"Après cinquante années passées chez les dominicains, François Boespflug explique pourquoi il a décidé de quitter cet ordre, et, avec lui, la condition sacerdotale de prêtre et celle de théologien.

    Sans regret et après un constat sans concession et très critique. Son témoignage est authentique, courageux et poignant, celui d'un homme qui a souffert et s'est trouvé bien seul avec ses questions, ses doutes, ses remises en cause" (Jean-Paul Willaime).

     

    Pour lire la suite de cette recension, et l'interview de l'universitaire et auteur François Boespflug, cliquer ici (site de l'éditeur du livre de F.Boespflug).

    Lien.

  • Célibat des prêtres catholiques en débat: une enquête approfondie

    Dans le débat oecuménique, la question du mariage des prêtres, chez les catholiques, est régulièrement soulevée. Parfois présentée comme une panacée qui permettrait à l'Eglise catholique de réduire son déficit de plausibilité, cette option a rarement été sondée en détail, sous l'angle des sciences humaines.

    Couv_celibat_mercier_DEF.jpgC'est justement sur la base d'un large recours aux sciences humaines, mais sans cacher des objectifs théologiques et ecclésiologiques, que Jean Mercier, écrivain, journaliste et bloggeur (lien) nous propose désormais une enquête très complète de 350 pages, la première de cette ampleur, sur le célibat des prêtres catholiques.... mais aussi sur les quelques centaines de prêtres mariés qui officient DEJA dans l'Eglise romaine (ce qu'on oublie souvent).

    Tout juste sorti aux éditions DDB, cet ouvrage est appelé à constituer une référence dans ce débat. Il est recensé dans La Vie (lien).... mais lire l'ouvrage, c'est encore mieux.

  • Eglise catholique de France en 2024 : La Croix prend dix ans d'avance

    Projection.jpgC'est un somptueux dossier de 24 pages que le quotidien français La Croix nous a proposés ce week-end.

      

    Thème: l'Eglise catholique en France dans dix ans!

     

    Pour celles et ceux qui ont raté l'édition "papier", une session de rattrapage (partiel) est possible via le copieux site internet du journal, avec des reportages, des analyses, des entretiens et une infographie d'excellente facture. 

    Ce qu'on appelle un "collector".

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