Principe fondateur et fragile équilibre, la laïcité française est aujourd'hui en débat.
Pour éclairer les enjeux, Valentine Zuber (EPHE/GSRL), Abdenour Bidar, Jean-Paul Scot et André Tosel animeront une table ronde prometteuse le 24 octobre 2012 prochain à 20H15 au théâtre Berthelot, à Montreuil, sous l'égide du Centre Civique d'Etude du Fait Religieux (CCEFR).
Programme cliquable ici.
Commentaires
Très très très très très très bon article. Je m'étonne qu'il n'attire pas plus de commentaires !? Il est vrai que le 19ème siècle n'est pas à la mode. Et par rapport aux prophètes à micro au Soudan du Sud, évidemment...
J'ignorais complètement que l'école du dimanche, malgré toute l'estime que je lui porte, était née de tant de débats !
Quelques commentaires (puisque ceci est un commentaire) :
- c'est la première fois que je vois le terme de "schisme" attribué à des protestants ?? (Je lis : "'Rappelons que le protestantisme français renaissant au XIXe siècle vécut son premier grand schisme en 1848, sous la seconde République.") Ce terme n'est pas un peu exagéré, quand même ? Il n'y a quand même pas eu... d' "excommunication" (?) mutuelle ?
- le titre de l'article "L’École Républicaine est-elle le fruit des idées et de valeurs protestantes ? " me parait très mal choisit, et très réducteur de son propos. Je verrais plutôt "Les courants protestants à l'arrivée de l'école laïque", ou peut être "L'arrivée de la religion laïque" ?
- et je relève avec délice que l'auteure note l'étonnante ignorance des protestants français sur leur propre histoire :-) , comme je le vois depuis longtemps. En tous cas, elle en parle concernant les conceptions scolaires, qui ne sont plus influencées aujourd'hui que par les théories des évangéliques américains, alors qu'iil y a eu tant de choses intéressantes dans le protestantisme français. Elle parle même d'autisme ; moi je parle d'hypocrisie, choisissez. Je parle d'hypocrisie parce que le "mémoriel glorieux" m'horipile, mais elle relève également ce trou de mémoire (cette 'amnésie", dit-elle aussi) à propos de domaines complètement communs. À ce que je comprends, elle donne l'explication que la pré-éminence de l'individu, telle qu'elle est pronée par les protestants au moins depuis cette époque, leur aurait fait repousser la notion d'histoire collective. Mais alors pourquoi se gargarisent-ils dans le mémoriel glorieux ? Ou font-ils croire que les évangéliques sont des nouveautés ?
Peut être, justement, cherchent-ils à retrouver ce collectif ? Mmmm... À réfléchir.
Mais l'ensemble de l'article dépasse très largement cette interrogation plus personnelle.
Cordialement.