Lu cette semaine dans le Courrier Picard (19 juin 2014), ce reportage, ci-dessous (cliquer pour agrandir) sur une requête devant le Tribunal Administratif de treize mamans picardes de Méru (Oise), de confession musulmane, empêchées par le Rectorat de participer, voilées, à la sortie des classe aux côtés des enseignants.
Une source à verser au dossier du tortueux débat franco-français sur la visibilité vestimentaire du religieux.
Commentaires
attention à ne pas tout confondre. Il s'agit là de femmes militantes d'une organisation politico-religieuse, le salafisme, qui cherchent à imposer leur programme politique.
Il est normal qu'elles ne puissent participer à une sortie pédagogique, de la même façon qu'une femme avec un t-shirt FN ou "Manif pour tous" ne le pourrait pas.
Si elles voulaient réellement respecter le cadre laïc de l'enseignement public et leur foi, elles trouveraient des accommodements raisonnables, comme nouer leurs cheveux dans un foulard discret. Si elles ne recherchent pas cet accommodement, c'est bien parce qu'elles entendent imposer leur point de vue à l'ensemble de l'espace public, comme le ferait tout militant politique.
Ce n'est pas acceptable.
L'habileté consiste à se victimiser, stratégie de plus en plus utilisée et souvent imparable. En effet, dans ce cas il était possible de trouver un "accommodement raisonnable" (Franck), mais la provocation et la publicité conviennent mieux à cette stratégie, hélas.
gef
150 % d'accord avec le commentaire... J'applaudis à ceux et celles qui réagissent contre ces tentatives de noyautage alors que nos politiques se "couchent" la plupart du temps !