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Aperçu en photo du Festival Joyce Meyer à Paris-Villepinte

DSC04432.jpgAprès un Festival "Vivre pleinement sa vie" très riche en contenus (kerygme prêché, exhortation motivationnelle, plaidoyer pour une foi concrètement vécue, appel oecuménique, promotion du rôle prophétique des femmes etc.), l'évangéliste Joyce Meyer est repartie sous d'autres cieux.

Restent des matériaux à scruter, dont des photos. 

Votre serviteur vous en propose quelques unes sur le site Flickr, via un ALBUM JOYCE MEYER 2015 qui donne un aperçu visuel de ce grand rassemblement interconfessionnel chrétien.

Commentaires

  • La question se pose: si les évangélistes d'il y a 2000 ans avaient fait étalage de l'équivalent d'autant de richesses que cette dame (avion privé, maisons résidentielles de luxe, etc.), n'auraient-ils pas été considérés comme des pseudo-chrétiens ? (cf la didachè)

  • Le pseudo chrétien est celui qui regarde à la richesse matérielle comme une valeur (ce que vous semblez faire hélas). Or la richesse matérielle ne compte pas. Etre riche ou pauvre matériellement est accessoire. C'est le statut qu'on lui donne qui prime.

    Joyce Meyer place Jésus bien au-dessus de sa richesse. Qu'elle soit riche vous agace? Vous rend jaloux ou médisant? Dommage pour vous. Moi je bénis Dieu pour la belle vie de Joyce, qui utilise sa prospérité pour voyager aux antipodes et bénir les foules par l'annonce de l'Evangile.

  • Monsieur, la soeur Joyce a connu les bafonds. Qu'elle connaisse maintenant le luxe, tant mieux pour elle du moment qu'elle met Jésus en premier. Relisez la Bible puisque vous êtes Bibleétude. Jésus s'en moque qu'on soit très riche ou très pauvre matériellement. Du momant qu'on se consacre à Lui. Joyce ne passe pas ses journées à jouer au Poker ou à la pétanque. Elle se démène pour Dieu. Sois béni et arrête de jalouser le matériel on s'en moque. Recherche les trésors du ciel

  • Bonjour à toutes et tous

    Merci pour ces commentaires. Ce débat est important.

    Il est exact de mentionner le fait que le patrimoine considérable de Joyce Meyer pose question.
    Je préciserai juste deux choses, sans trancher sur le fond (qui relève des valeurs de chacun).

    -D'une part, il est faux et calomnieux de dire que Joyce Meyer fait "étalage" de sa richesse matérielle. Ce sont ses détracteurs qui ramènent les débats sur ce terrain. Joyce Meyer quant à elle fait étalage d'autre chose, à savoir l'enseignement évangélique qu'elle dispense (qu'on soit d'accord ou non avec ce message).

    -D'autre part, il est intéressant d'observer que le terrain évangélique français est comparativement bien plus critique à l'encontre de Joyce Meyer que le terrain évangélique hollandais, allemand ou britannique. Je fais l'hypothèse d'un fonds de culture catholique franco-française, historiquement marqué par une très grande gêne devant la richesse matérielle, souvent considérée comme un mal en soi.

    Pour d'autres évangéliques, moins marqués par cette culture franco-française, la question est moins la richesse matérielle (ni bonne, ni mauvaise), que la valeur qu'on accorde à cette richesse. Si la prospérité matérielle prime sur Dieu dans la hiérarchie des valeurs, c'est mal. Si Dieu prime réellement, on peut être très très prospère matériellement, cela ne pose pas de problème.

  • La manière dont Solange reprend et vilipende le premier commentaire (Biblétude) illustre bien la difficulté d'en rester à un "débat" ouvert.
    Que S. puisse faire apparaître le "luxe" (sic) actuellement connu par Joyce Meyer comme une sorte de compensation pour avoir connu les "basfonds" est absolument étonnant.
    Je ne trouve rien dans les Evangiles qui parle de "compensation ici-bas".
    D'accord pour dire qu'en soi la richesse et la pauvreté ne signifient rien spirituellement, encore que c'est bien Jésus qui a parlé de la difficulté pour les riches d'entrer au Royaume.
    C'est vrai, on se braque trop vite sur la richesse (à mon avis bel et bien "affichée" – ou alors les vidéos et les photos n'ont aucun sens).
    Mais inverser le message et dire, comme le fait JM qu'il n'y a aucune raison que les croyants soient moins à l'aise que les fraudeurs et les voyous, c'est tout mélanger. La bénédiction de Dieu ne passe pas obligatoirement par la surabondance matérielle. Paul parle avec précision de ces choses.
    Sans connaître Biblétude, sa remarque est pertinente et il n'y aucune raison de parler de "jalousie" à son sujet.
    Personne n'est ni plus pur ni plus spirituel au prorata de sa pauvreté, pas non plus qu'au prorata de sa richesse, mais le fait de s'installer dans un standing de vie très élevé et de le justifier comme bénédiction peut réellement poser des problèmes spirituels.
    Le Fils de l'Homme aimait bien vivre, appréciait la convivialité, mais n'avait "pas une pierre où poser sa tête". On peut y réfléchir sans pour autant entrer tous dans les ordres mendiants.
    Quant aux "basfonds", ou bien c'est quelque chose que JM veut et peut dépasser, et elle le peut avec JC, ou bien c'est un emblème dont on peut s'étonner qu'il soit rappelé et mis en avant de manière récurrente et insistante, sans que jamais les témoignages requis n'apparaissent.
    Mon désir: que le message de JC passe, fût-ce par Joyce Meyer. Ce n'est pas lui faire injure que de se poser des questions et être attentif, sans juger la personne, mais avec discernement, sur le fond et sur la mise en scène du message.
    J'ajoute que je suis heureux que ce soit une femme évangéliste. gef

  • Merci pour le partage de ces belles photos.

  • Il n'y a bien entendu pas de honte à être riche matériellement, à condition que cette richesse ne soit pas gagnée de manière douteuse, à savoir accumuler les dons matériels des frères et soeurs pour s'enrichir.

    Je faisais plus haut allusion à la didachè : "Quant aux envoyés et aux prophètes, agissez ainsi, selon le précepte de l'Évangile : que tout envoyé venant à vous soit reçu comme le Seigneur, mais il ne restera qu'un jour, deux s'il est besoin - s'il reste trois jours, c'est un faux prophète - en partant, que l'envoyé ne prenne rien, sinon le pain suffisant pour atteindre l'endroit où il passera la nuit - s'il demande de l'argent, c'est un faux prophète".

  • Permettez-moi de signaler le rapport critique du CNEF sur la théologie de la prospérité, dans lequel Joyce Meyer est citée comme une personnalité marquante de ce courant : http://lecnef.org/images/acymailing/cnef_dossier_evangileprosperite_120614.pdf

  • Merci pour cette précision !
    Pour info, la "théologie de la prospérité" au singulier n'existe pas plus que le Dahu. Ce qui existe, c'est un vaste ensemble de théologies de "la prospérité" (au pluriel), certaines très ancrées dans le contenu doctrinal protestant et évangélique, d'autres pas.
    Que Joyce Meyer soit mentionnée dans ce rapport CNEF ne précise pas dans quel type de théologie de la prospérité elle s'inscrit.
    Lors du CEIA 2012, j'ai eu l'occasion d'intervenir en détail sur ce sujet des typologies des théologies de la prospérité. Quand ce texte sera publié je vous tiendrai au courant, histoire de faire avancer le débat et de ne pas mettre tout le monde dans le même sac...

  • Peut-être MrMme gef vous avez une Bible complète? Lisez plus la bible si vous plait. Je ne villipende personne. Dans ma version j'ai "Toutes choses concourrent au bien de ceux qui aiment Dieu". "Cherchez d'abord le Royaume de Dieu et toutes choses vous seront données en plus" (Matt. 6:33).
    Dans Matthieu 19, 29, Jésus dit que quiconque aura quitté, "à cause de mon nom, ses frères, ou ses soeurs, ou son père" etc recevra le centuple". Dans Marc 10:30, Jésus précise "dans ce siècle ci".
    Etc etc; dire qu'on est riche sans dire que c'est une bénédiciton, d'avvord ça pose problème. Mais être riche (ou doué, ou fameux, ou fort) en donnant toute la gloire à Dieu? c'est biblique.

    Joyce Meyer est une illustration de Marc 10,30. elle a quitté ses parents (son papa qui la violait), elle a quitté plein de choses. Mais au final elle a eu le centuple et elle en donne gloire à Dieu, sans se venter. Elle ne prêche pas la richesse, elle prêche l'Evangile et un Dieu qui bénit. car c'est dans la Bible, désolée MrMme gef si votre version zappe ces versets. Il existe beaucoup de bibles completes, trouvez-en une s'il vous plait et lisez là aussi completement

  • Mme Solange, ne vous emportez pas. J'ai une Bible complète que je lis et médite depuis plus de cinquante ans, en m'y ressourçant chaque fois.
    Vos références méritent, chacune, de la réflexion. Je ne m'oppose en rien à ces versets, mais il faut juste les resituer en contexte. C'est bien Jésus qui dit "il est aussi écrit", ou "on vous dit, mais moi je vous dis".
    Ne vous créez pas des adversaires imaginaires.
    Le "centuple", j'y crois, mais est-ce nécessairement une fortune personnelle? Si c'est la fortune et qu'elle serve à l'œuvre, OK. On a juste le droit d'être vigilant. il faut "veiller". Notamment il ne faut pas, comme certains, conclure de l'absence de fortune à l'absence de bénédictionCe n'est pas Joyce Meyer qui sauve, sur ce point on est d'accord. personnellement je ne dirai plus rien sur ce débat, vraiment difficile à entretenir sereinement. j'espère ne pas vous avoir blessée. Mon but est simple: ouvrir un espace de questionnement. Dieu ne nous demande pas d'être ni des "fans", ni des robots (ce que vous n'êtes sans doute pas, je précise). Bonne semaine à vous, gef

  • En attendant ce texte sur les typologies des théologies de la prospérité, notre rôle est d’examiner toutes choses et de retenir ce qui est bon (ce qui implique de sortir de Babylone si le St-Esprit nous le demande)... et au final c’est Dieu qui triera/séparera le blé et l’ivraie.

    A chacun de voir, selon la lumière qu’il a reçue, à partir de l'endroit où il se trouve sur le chemin qui mène à la Jérusalem céleste.

  • Nous sommes tous bien d'accord que la richesse matérielle n'est pas condamnable en soi : c'est l'attachement à cette richesse qui pose problème et il s'agit plus d'une attitude de coeur que d'une question de moyens. Joyce Meyer a effectivement un train de vie luxueux, mais elle est aussi très impliquée dans l'aide humanitaire. La gestion de ses finances a été examinée en détail par le département d'État américain, qui n'a rien trouvé à y redire dans son rapport, contrairement à d'autres télévangélistes dont le même rapport dénonce les pratiques douteuses. On ne peut pas non plus dire qu'elle fasse étalage de ses richesses : ses vidéos sont assez sobres, rien de bling-bling, je ne comprends pas cette remarque de Gef. Je suis en revanche d'accord avec Gef que justifier son train de vie élevé par une prétendue bénédiction divine n'a rien de biblique et pose fortement problème, a fortiori si on prétend qu'il s'agit d'une "compensation" pour les difficultés passées (cf un des commentaires de Solange), mais à ma connaissance Joyce Meyer n'a jamais rien dit de tel elle-même.
    Par contre, si être riche n'est pas un problème, l'enrichissement n'a pas à être l'objectif premier d'un ministère chrétien. Joyce Meyer se déplace avec un jet privé d'une valeur de plus d'un million de dollar : ce n'est pas péché (tant qu'elle l'a payé avec son argent acquis honnêtement, ce dont je ne doute pas) mais... est-ce vraiment nécessaire ? L'acquisition de cet avion a-t-il contribué à son ministère en lui facilitant ses voyages dans le monde entier avec son équipe, ou bien pourrait-elle tout aussi bien voyager moins cher avec les compagnies d'avion grand-public existantes ? Est-ce un atout pour son ministère ou juste un objet de prestige ? Je pose la question, je ne connais pas la réponse.

    "D'autre part, il est intéressant d'observer que le terrain évangélique français est comparativement bien plus critique à l'encontre de Joyce Meyer que le terrain évangélique hollandais, allemand ou britannique. Je fais l'hypothèse d'un fonds de culture catholique franco-française, historiquement marqué par une très grande gêne devant la richesse matérielle, souvent considérée comme un mal en soi." Je suis surpris par cette remarque, d'une part parce que Joyce Meyer est également très (trop) critiquée aux États-Unis où la richesse matérielle ne pose absolument pas problème, d'autre part parce que les critiques de Joyce Meyer dans le milieu évangélique francophone, en tout cas celles que j'ai lues/vues, n'abordent que très peu son train de vie luxueux (pas plus que le fait qu'elle soit une femme prédicatrice) : elles insistent beaucoup plus sur les aspects douteux de sa doctrine, notamment en lien avec le mouvement "word of faith" et la théologie de la prospérité.

  • "Lors du CEIA 2012, j'ai eu l'occasion d'intervenir en détail sur ce sujet des typologies des théologies de la prospérité. Quand ce texte sera publié je vous tiendrai au courant, histoire de faire avancer le débat et de ne pas mettre tout le monde dans le même sac..."

    Le texte n'est toujours pas publié ?

  • Merci d'avoir publié ma question, mais avez-vous une réponse ?

    Merci

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