Amusant. Dans L'Humanité Dimanche du 28/09/2017, Jérémie Bazart (p.72-73) nous signale une recherche quantitative menée par des chercheurs suédois (équipe de Pontus Plaven-Sigray), relayée sur de nombreux sites anglophones (lien).
Au terme d'une étude portant sur 709577 publications étalées entre 1881 et 2015, les chercheurs concluent que la communication scientifique est devenue de plus en plus illisible. Davantage de phrases longues, davantage de syllabes par mots, davantage de mots rares. Une lisibilité réduite est indiquée par un faible score FRE ou par un score de NDC élevé (lire cet article en anglais pour comprendre de quoi il s'agit).
Remarque: ces conclusions ont été réalisées à partir de textes de biomédecine. Valent-elles aussi pour les sciences humaines?