On ne peut pas dire que la nouvelle ait suscité une immense mobilisation dans la communauté scientifique. Pourtant, le politiste et islamologue Gilles Kepel, à l'oeuvre considérable, a été condamné à mort par DAECH en 2017...
Qu'on le suive ou non dans toutes ses thèses, il fait partie des meilleurs spécialistes du Proche et Moyen-Orient, dans un monde où les faussaires et les enfumeurs (non-arabisants de surcroît) se frayent facilement un chemin, en France, dans les grands médias.
Sorti du tunnel aujourd'hui, avec un beau livre en héritage, il a donné le mois dernier un interview de fond de grande qualité, sur Le regard libre.