Depuis quelques années, la "culture générale" se trouve questionnée, en France. Du point de vue de la citoyenneté, ce débat peut être excellent ou dommageable.
Excellent, dans la mesure où les critères de culture générale ont besoin d'évoluer, pour éviter le piège d'une réduction à une "culture de classe" (pour parler comme les marxistes).
Dommageable, si on décide de promouvoir, comme solution aux rapports de domination culturelle, "l'inculture générale" pour tous, au prix d'une régression collective (déjà engagée au fil des révisions des programmes scolaires) à laquelle n'échapperont que les happy few (assez riches pour des boîtes privées et des cours particuliers).