On connaît le titre qu’Alain Juppé, saisi par le blues, a donné à un de ses livres: la tentation de Venise. Il entendait par là évoquer l’invitation au voyage, à l’évasion, que Venise symbolisait pour lui (et pas seulement pour lui), face aux pesanteurs d’une vie politique assommante.
Titre d’un entretien publié récemment par le quotidien Le Monde, la «tentation évangélique», en revanche, invite a priori bien moins au voyage que la cité des doges. Et pourtant: une agence de voyage d’orientation catholique vient de lancer un voyage de découverte des évangéliques américains.