En dépit d’une grande diversité, la plupart des «zadistes» se retrouvent dans une commune hostilité au mode de production capitaliste et à la société de consommation, alimentée par les traditions socialistes, communistes, anarchistes ou écologistes du XXe siècle.
Quelques-uns remontent également aux sources vives du socialisme utopique du XIXe siècle et à sa prolifique inventivité en matière de sociétés alternatives.
Mais de manière plus étonnante et certainement déconcertante pour ses protagonistes, on peut aussi en partie inscrire ce mouvement dans la très longue durée des phénomènes de «rejet du monde» dont le monachisme, apparu dans l’Antiquité tardive et qui connut son apogée au cours du Moyen Âge, constitue la référence ultime.
Très bonne analyse du médiéviste Florian Mazel (Rennes II), à lire ici (lien).