Dernier épisode en date de l’affaire Florence Cassez, qui passionne les médias: mécontent du traitement démagogique dont fait l'objet cette affaire de la part de nos politiques (droite comme gauche) et nos médias, le Mexique vient d’avoir l’outrecuidance d’annuler l’année du Mexique en France, privant notre glorieux pays de le faire éventuellement lui-même.
Honte au Mexique, et gloooire à la France, patrie de Jeanne d'Arc et des Droits de l’Homme!?
Cette touchante histoire, qui mobilise davantage les médias français depuis quelques jours que le problème du chômage des jeunes ou la «Révolution arabe» en cours du Maghreb au Mashrek, illustre un des paradoxes français: l’indignation à géométrie variable.
D’un côté, l’opinion publique et les médias pressent pour des peines plus dures vis-à-vis des violeurs et des kidnappeurs, particulièrement lorsque des enfants sont en jeu (cf. affaire Laeticia).
De l’autre, lorsque ces horreurs se passent à l’étranger, et que les présumé(e)s coupables ont l’avantage d’être jeunes, jolies, médiatiques, et surtout de nationalité française, le discours tend à s'inverser subitement: la «victime» ne saurait être que la belle Française, même si cette dernière a été condamnée à une voire deux reprises.
Un large faisceau d’éléments laisse à penser que l’affaire Florence Cassez s’inscrit dans cette problématique d'un "nationalisme méthodologique" pour le moins étrange. La ch'ti française a certes été balottée par une justice mexicaine imparfaite (pas comme la nôtre, hein!). La mise en scène a posteriori de son arrestation, filmée pour les besoins des médias, est certes condamnable. Le refus de la cassation peut aussi être discuté. Enfin, bien qu'arrêtée en compagnie du chef de gang Vallarta, Florence Cassez nie les faits (mais n'est-ce pas la posture classique de beaucoup de condamnés?).
Mais si l’on veut bien s’arrêter au fond de cette affaire, et cesser d'écouter sans vérifier les déclamations péremptoires répétées en boucles sur tant de médias français, des témoignages accablants convergent pour identifier Florence Cassez, maîtresse et comparse avérée d’un criminel hautement dangereux (Israël Vallarta), comme (au minimum) complice active d’enlèvement associé à des actes de barbarie.
On lira en particulier cette lettre de Cristina Rios Valladeres, malheureuse victime du gang Vallarta, où elle explique comment celle qu'elle a identifié comme Florence Cassez prélevait du sang d’un enfant terrorisé de 10 ans (déposé sur une oreille coupée) pour accélérer le versement de la rançon.
Mais voilà, Cristina Rios Valladeres, violée et torturée par le clan Vallarta durant 52 jours, n'est pas citoyenne française. Et nullement "bankable" par nos médias ou nos politiques bleu-blanc-rouge (avec Aubry sur la même ligne que Sarkozy).
Pourtant, le coeur de l'affaire est là, au-delà des irrégularités (il y en a!) et vices de forme, il est là et seulement là: dans le témoignage accablant, précis, répété, d'une protagoniste directe et de son enfant de dix ans.
Que des zones d’ombre subsistent, certes. Que la France suive cette affaire, certes. Que la peine soit jugée trop lourde, pourquoi pas. Que cette histoire soit une tragédie pour les proches de Florence Cassez, certes encore, et on comprend leur douleur.
Mais qu’un emballement médiatique aussi disproportionné accable le Mexique et béatifie une compatriote reconnue comme criminelle par la justice mexicaine ne fait hélas que confirmer une triste réputation des Français: un peuple souvent arrogant, nombriliste, condescendant à l’égard d’ex-colonies, qui voit midi à sa porte, confond la forme et le fond et passe à côté de l’essentiel.
Huit ans après la publication, par deux journalistes du magazine Le Point, d'un livre intitulé L'arrogance française, le constat d'un peuple enclin à donner des leçons et spécialisé dans l'indignation à géométrie variable vaudrait-il donc toujours?
Commentaires
Merci d'avoir soulevé ce point, encore une fois nous tombons d'accord sur le traitement de certaines infos.
Un autre article mexicain sur ce cas, datant de 2009 : http://www.jornada.unam.mx/2009/03/08/index.php?section=edito
Pour les non-hispanistes,l'éditorialiste y fait le parallèle avec l'affaire de "l'arche de Zoé" et souligne la façon d'agir partiale du gouvernement français, y voyant (et on peut ne pas être d'accord tant le mot est galvaudé aussi) un néo-colonialisme.Il souligne aussi la nécessité pour le gouvernement mexicain de juger les criminels de toutes sortes à un moment où la population mexicaine est terrorisée par les diverses formes de violence qui frappent le pays (mais dont les médias français se désintéressent assez curieusement)
Je me demande par ailleurs quelle serait la réaction des médias français si le cas concernait une présumée terroriste états-unienne que son gouvernement tentait de sortir des geôles mexicaines à grand renfort de pressions diplomatiques, médiatiques et commerciales...on aurait sans doute droit à l'éternelle rengaine anti-américaine de base qui est livrée pré-montée avec toutes les affaires du même style...
Je viens justement de lire un article qui va dans le même sens et pose certaines questions. L'histoire n'est en effet pas si simple.
Merci
EC
bonsoir
quel affreux pays en effet que la France !
mais oui la france coloniale et le Mexique colonisé !
Sarko c'est Napoléon qui part à la conquête du Mexique, ce grand pays ou règle les droits de l'homme, la démocratie pluraliste et une justice exemplaire, face à cette France ou la Justice est foulée au pieds (votre parrallè-le implicite est tout à fait proportionné !)
je pose une question au sociologue : dans votre conclusion vous parlez du "peuple" et lui donnez des qualités, mais c'est quoi le "peuple" au fait ?! personnellement je ne l'ai pas rencontré sur cette affaire !
Enfin un peu de bon sens. Les nouvelles de France 2, ce soir, de la pure désinformation.
Rien de rien sur les arguments des mexicains, et ont se présente comme objectif, pff!
J'ai vu cet article: http://www.sedcontra.fr/La-Une/Une-manipulation-exemplaire-cautionnee-par-le-President.html
Cela va dans votre sens
Réponse à saturnin:
Ma brève référence au "peuple", ici, renvoie au contenu du livre que je cite. Je ne l'utilise pas ici de moi-même, mais je l'emprunte aux auteurs de "L'arrogance française".
Il m'arrive, en revanche, d'évoquer ailleurs le "peuple" sous l'angle du raisonnement socio-historique, en veillant à distinguer "populaire" de "populiste", mais c'est un autre débat (nous y reviendrons sans doute).
Pour le reste, je ne pense pas verser dans l'auto-dénigrement masochiste en critiquant, sur ce coup là, la position française.
A refuser tout reproche sur le fonctionnement de la France dans cette affaire Cassez, on risque de s'exposer à renforcer ce trait qu'on prête souvent aux Français (cf. enquêtes internationales auprès des touristes étrangers qui visitent la France): une certaine propension à mépriser des autres, et l'auto-glorification de notre DEMOCRATIE qui aurait tout inventé.
Quitte à vous décevoir, je pense que le Mexique ne se réduit pas à une République bananière, même si c'est difficile, tandis que par certains côtés, la France tend parfois à s'en rapprocher.
Combien de repris de justice, dites-moi, à la tête de nos instances départementales ou régionales? Arnaud Montebourg, en 2000, avait comptabilisé 29 présidents de conseils généraux en délicatesse avec la justice. C'était, certes, il y a 10 ans. Ce n'est pas en 2011 qu'on verrait (par exemple) un président de conseil régional d'ile de France condamné en appel pour prise illégale d'intérêt!
Réponse à M.F.
Entièrement d'accord, et on pourrait rajouter France Info, particulièrement nulle sur cette affaire (points de vue uniquement "pro-Cassez", sans aucune tentative d'objectivité).
Mais méfiez-vous quand même du site que vous mentionnez: il a des relents islamophobes.
De ma part, en référence au dernier paragraphe, ce que reste dans mes souvenirs c’est le beau geste de Domenech lors de son dernier match.
Comme beaucoup je me suis emporté devant le rejet du pourvoi en cassation de Florence Cassez et devant l'entêtement de la justice mexicaine. Après vous avoir lu je me rends compte que je faisais précisément ce que vous évoquez... N'en reste pas moins la mise en scène médiatique de l'arrestation par un individu devenu ministre de la justice et aujourd'hui le refus du transfert de Florence Cassez vers la France en complète opposition avec les règles du droit international.
Et pour finir, tant que vous y étiez, vous auriez pu rappeler le brillant exemple de l'affaire d'Outreau qui a coûté la vie à un "présumé coupable" (comme aime à le dire Sarko) pour se terminer par un non-lieu général après des années de "justice" inique. La France devrait se rappeler que son emblème est un coq... qui comme chacun le sait aime à chanter les deux pieds dans la merde.
Cette histoire Cassez est malheureusement typique d'une société où ce qui compte, ce n'est plus de dire la vérité, c'est de savoir bien mentir.
Plus on est beau ou belle, plus on a de culot, plus on est photogénique, plus le mensonge "passe" bien et tout le monde est content.
Florence Cassez a embobiné un pays entier, parce que ce pays s'intéresse désormais moins à la vérité qu'à l'image. Mieux vaut un beau mensonge qu'une vérité moche, tel semble notre mot d'ordre national. Pauvre France.
Réponse à Paul Kersey
Vous voulez dire le refus de serrer la main de l'entraîneur de l'équipe du pays organisateur, l'Afrique du Sud?
Oui en effet. Devant plus d'un milliard de téléspectateurs, un exemple sinistre de cette arrogance française....
Heureusement pas partagée par tous nos compatriotes.
Réponse à Mahaut
Je partage votre appréciation concernant la fonction jouée par le chef de l'Etat français au sujet des ressortissants emprisonnés à l'étranger. Oui, c'est un droit dont tout Français peut bénéficier, et tant mieux.
Mais il y a la manière. Et là.... Nicolas Sarkozy, mais aussi une large partie des médias, ont largement dépassé la ligne rouge en "béatifiant" une femme deux fois condamnée pour des horreurs.
Au sujet du témoignage de Cristina Rios Vallederes, il n'a pas beaucoup fluctué contrairement à ce que vous dites. Elle a seulement échoué à reconnaître Florence Cassez la première fois (mais Cristina avait les yeux bandés pendant sa captivité, et elle était encore sous le choc).
En revanche, elle a ensuite très clairement reconnu sa voix, et n'a jamais varié depuis dans ses déclarations. Ajoutons que son fils fait pipi sur lui chaque fois qu'il entend la voix de Florence Cassez....
Je termine : pour faire simple, de nombreux éléments à charge ont été totalement passés sous silence par la presse française. Exemple: une liste de futures prises d'otage à organiser a été retrouvée.... dans les poches de Florence Cassez, lors de son arrestation. La nouvelle Jeanne d'Arc défendue par la presse française n'a qu'un lointain rapport avec la vraie F.C..
Voir le site http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=17, qui a le mérite de fournir quelques éléments qui justifient la position mexicaine, au-delà de l'approche unilatérale constatée dans beaucoup d'autres médias bleu-blanc-rouge.
Bonjour en particulier à Saturnin,
Je sais que les commentaires de ce blog n'ont nullement vocation à devenir une sorte de forum, cependant je tiens à vous dire que je ne donnais pas ma propre opinion dans mon premier message (particulièrement en ce qui concerne cette histoire de "colonialisme": comme vous je pense que le terme n'est pas du tout approprié...), je me contentais de donner les grandes lignes de l'article en espagnol que j'avais mis en lien.Sans doute aurais-je dû préciser la chose de façon plus appuyée.
J'ajouterais sur cette affaire: d'origine espagnole, parlant espagnol, j'ai suivi un peu grâce à internet le versant mexicain (et plus largement latino-américain) de l'affaire, et il est clair que très peu de Mexicains croient à l'innocence de cette femme.Il est clair aussi que beaucoup sont choqués de l'attitude française (qu'ils attribuent à des bouffées de colonialisme sans savoir que la condescendance française eût sans doute été la même s'il se fût agi d'un litige avec l'Allemagne!)...Sont-ils manipulés par leurs médias?Sans doute....le sommes-nous moins par les nôtres?Ce serait à espérer....en attendant la façon dont ce cas a été relayé, notamment sur les radios du groupe radio France, m'a laissée plusieurs fois pantoise (à les écouter, impossible de douter de l'innocence de cette femme-là....on croit tout de même rêver)
Ouf ! Enfin un commentaire, une tribune décente, où on ne tape pas à bras raccourcis sur les Mexicains, où l'on remet la vérité des faits au centre de l'histoire. Car enfin, la position de nos media (et gouvernants ou politiques de tous bords) qui consiste à dire que l'arrestation filmée n'a été qu'une reconstitution, donc Florence Cassez est innocente, forcément, est tout simplement hallucinante.
De tous nos journalistes si prompts à donner des leçons de déontologie, d'éthique professionnelle, je n'en ai entendu aucun qui a ne serait-ce qu'évoqué la possibilité suivante : et si elle était effectivement coupable ? Non, rien de tout cela, juste des invectives contre la justice mexicaine, aux ordres, manipulée, ... et les autorités. Pas un rappel objectif des faits reprochés. Circulez, il n'y a rien à voir !
Quand je vois ces derniers jours cette curée contre le Mexique, j'ai honte d'être Français. Et je voudrais que tous les Mexicains me lisent et leur demander pardon pour ce que mon pays, mes dirigeants leur font. C'est injuste, honteux, inadmissible. On ne va pas en sortir grandis, malheureusement.
Que dirions-nous d'une telle ingérence ou de tels propos si les rôles étaient inversés. Je n'ose pas imaginer la diatribe présidentielle. A une autre époque, les armes auraient déjà été fourbies !
> "Réponse à saturnin: (…) A refuser tout reproche sur le fonctionnement de la France (…), on risque de s'exposer à renforcer ce trait qu'on prête souvent aux Français (cf. enquêtes internationales auprès des touristes étrangers qui visitent la France): une certaine propension à mépriser des autres, et l'auto-glorification de notre DEMOCRATIE qui aurait tout inventé."
Tiens, curieux ?
En d'autres temps, on aurait dit (mutatis mutandis) la déclaration d'un opposant américain à la guerre en Irak "au nom de la démocratie", s'adressant à Bush Jr.
Autrement dit, faut pas désespérer : la France n'est pas la seule dans son cas. We're not alone !
Ca explique même pas mal d'incompréhensions dans le cadre des relations transatlantiques, soit dit en passant.
(Je note juste la coïncidence. Je ne me prononce pas sur l'affaire Cassez.)
Sinon, de façon générale (notamment aux dernières nouvelles, quand on voit le triple bonnet d'âne de MAM sur la Tunisie), je crois que vous serez d'accord pour résumer tout le problème du gouvernement français à ceci. ;-)
http://2.bp.blogspot.com/_bltqgMGQEMI/SyY6TdQ8ZqI/AAAAAAAACSk/7IeGFNOgy-U/s1600-h/calvin.et.hobbes.jpg
Excellent, ce lien ! (réponse à Christope)
Je viens de lire un article édifiant à propos de cette affaire et du "psychodrame" qui s'ensuit :
http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/170211/laffaire-cassez-vue-de-mexico
.
Merci à Frédéric pour ce lien.
Cet article de Médiapart est effectivement remarquable.
Il ajoute encore à la liste de lourds éléments à charge, notamment l'énorme somme d'argent sur le compte de Cassez au moment de son arrestation, et l'exiguité du "Rancho" où se trouvaient les otages, qui rend totalement invraisemblable la version de Cassez.
Reste qu'à espérer que dans ce monde hyper-connecté où plus personne (ou presque) n'a le temps de lire sérieusement (en dehors de quelques Twitters), certains finiront par lire à tête reposée, et arrêter d'écrire les mêmes contre-vérités pleurenichardes et stupidement chauvines.
ultime post
- sur le peuple, vous ne pouvez tirer d'un fait une généralité !
l'entraineur de l'équipe de france ne représente que lui !! et je ne suis pas certain qu'il ait grand chose à voir avec le peuple... rien à voir avec une arrogance made in France, ce type se moque du peuple justement qu'il soit français ou autre, c'est en qq sorte les élites contre la démocratie (C Lasch)
- sur cette affaire cassez, vous vous enfermez dans une position binaire "la" position mexicaine, "la" position française
mais pourquoi ne pas évoquer les voix discordantes au Mexique (http://www.france24.com/fr/20101201-florence-cassez-soutenue-eglise-catholique-ex-procureur-general-enlevement-justice-mexique-cassation), il aurait d'ailleurs une analyse de votre part intéressante sur la position de l'Eglise, pourquoi c'es t elle engagée
je crains que votre critique de l'arrogance française (je la nuancerais pour ma part) à partir de ce fait ne vous enferme dans un descriptif à charge (avez vous regardé le reportage de France 2 ?)
je n'ai pour ma part aucune idée de sa culpabilité simplement un énorme doute, je suis certain en revanche que les droits de la défense sont bafoués, je suis rassuré par la réaction d'un gvt qui défend ses citoyens et effondré par les instrumentalisations des chefs d'Etat respectifs mais celle du Mexique me parait qq peu sinistre...
- sur la justice , euh citer Montebourg, ça ne me parait pas une référence vraiment valable
ça veut dire quoi être en "délicatesse" avec la justice ? c'est un vocable ouvrant sur une généralité dangereuse
de plus, il faut aller au delà des chiffres pour distinguer l'élu qui détourne volontairement les deniers publics de celui qui se perd dans les 40 000 normes qu'il doit appliquer... non pour nier l'existence de dérives mais pour rendre compte de sa complexité
pour Huchon, oui il a été condamné (en 2007), mais il se trouve que le peuple l'a élu... et que je mets mon billet que Montebourg aurait voté huchon
Réponse à Saturnin
OK sur l'importance des nuances.
"En délicatesse" veut dire, soit mis en examen, soit condamné.
Quant au pseudo soutien de l'Eglise catholique mexicaine à F.C., c'est de la désinformation. En réalité, ce soutien se limite à une phrase ambigue prononcée par un curé. Quant aux évêques mexicains, aucun ne s'est prononcé en faveur de F.C., bien au contraire.
Je maintiens pour finir que les vices de forme, certes graves (et qui justifient certaines protestations françaises bien ciblées), ne doivent pas occulter le fond, qui accable F.C.
1000 fois d'accord avec le constat ! Et pitié arrêtons de jouer sur les mots et de chercher des excuses! Oui en gros nous sommes un peuple dépressif et arrogant. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas, jeureusement, beaucoup d'expetions; Mais les sondages confirment la sinistrose et le sentiment de supériorité. Au lieu de casser le termomètre, faut se secouer!
Je vous recommande le passionnant article de Jacques Thomet ancien Rédacteur en chef de l' AFP pour
l' Amérique latine , sur son blog :
"Florence Cassez, les outrances de Me Franck Berton qui a confondu le Mexique avec Outreau"
Edifiant !