Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

"J'accuse..., enfin je crois"

P1050091.jpgPetit coup de coeur parfaitement subjectif: chapeau au journal Les Echos pour sa pub dans le métro.

J'ai photographié cette semaine Gare du Nord l'affiche ci-contre (cliquer dessus pour agrandir). "J'accuse... Enfin je crois."

Sous-titre: "L'indécision ne mène nulle part".

Cette publicité est non seulement bien vue car elle plaide pour la volonté et la décision (contre l'esprit girouette et "air du temps"), mais aussi parce qu'elle paraît défendre une décision ferme.... à condition qu'elle soit juste, ce qui suppose un fondement éthique à l'image de celui d'Emile Zola lors de l'Affaire Dreyfus.

Et vous, qu'en pensez-vous?

Commentaires

  • Je trouve cela d'un goût douteux.
    C'est utiliser l'affaire dreyfus pour vendre un journal économique, quand même...

  • De mon avis ça indique juste que le thème de l'indécision gouvernementale gagne du terrain dans l'opinion, et que les publicitaires s'en servent pour faire passer un message. Ils ont fait des sondages qui l'indiquent, j'imagine. Et aussi pour vérifier que Zola est assez connu.

    C'est une pub mode "clin d'oeil" - sur Zola et le gouvernement. À partir du moment où l'on fait un clin d'oeil à quelqu'un, ça veut dire qu'on a une certaine connivence avec lui, Et donc le client se sent plus facilement chez lui en achetant le journal.

    Il faudrait savoir comment ils ont construit cette pub pour confirmer.

    Mais ça n'a rien à voir, ni avec une indécision gouvernementale bien sûr, encore moins avec Zola, ni évidemment que le journal vanté permettrait de prendre des décisions, ni encore moins bien évidemment que la volonté et la décision devraient être soumises à une éthique ou autre.

    À propos de Zola, je crois qu'il n'a pas fait son "J'accuse" en tant que preneur de décision, ou suite à l'exercice d'une volonté, mais comme artiste engagé. Ce n'est pas lui qui a pris la décision de réviser le procés de Dreyfus.

    Je crois qu'on comprend mal la posture de l'artiste ; s'il faut de la décision et de la volonté (etc) pour être un artiste, son art vient plus de l'ouverture du monde qu'il donne, que des causes qu'il défend.

    Il se sert quelques fois de son art pour prendre des positions politiques - comme pourrait le faire n'importe quelle personne, mais il ne faut pas confondre les deux, même si l'un peut porter l'autre. Céline est un cas bien plus difficile, donc plus intéressant (pas demain la veille qu'il sera sur des pubs) : au moins, avec lui, on s'interroge plus couramment sur la différence et la relation entre l'art et l'engagement.

    Et le cas de Céline est d'autant plus difficile qu'il y a bien, chez lui, une éthique, M. Fath. Donc l'éthique protège pas tant que ça contre les horreurs.

    Cordialement.

  • Moi je trouve cette pub excellente.
    Tellement dans le mille!
    D'un monde de caramels mous

Les commentaires sont fermés.