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coopération

  • Hommage à ARTISANAT SEL

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    Artisanat SEL, qui fermera ses portes fin 2017, cherchait à mettre en valeur les talents et la production des artisans du Sud.

    Un des atouts de l’offre protestante est sa capacité à répondre au sentiment d’impuissance. Au début du XVIe siècle, les chrétiens d’Occident dépendent d’une institution verticale. L’autorité obéit à la validation par le haut. Le fidèle n’a pas voix au chapitre, ni sur le choix du prêtre, ni sur les orientations doctrinales. Et il n’a pas le droit de lire la Bible. Son cap: obéir!

    En faisant prévaloir la validation par le bas (l’autorité est légitimée par les fidèles), le protestantisme a renversé les choses. Il a responsabilisé, et fait reculer le sentiment d’impuissance au profit de logiques coopératives et mutualistes. Avec des applications sociales...

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  • Charles Gide et le mouvement coopératif

    cropped-charles-gide-294x330.jpgDepuis la décolonisation jusqu’à la fin des années 1990, l’espace francophone a été marqué par l’impact de la coopération. Du Tchad à Madagascar, de la Tunisie au Sénégal, des milliers de «coopérants» francophones se sont investis, dans le cadre de la mise en place en France, en 1959, d’un Ministère de la coopération voulu par le Général de Gaulle. Etymologiquement, coopérer, c’est oeuvrer ensemble (co-operare, en latin). Parce qu’il évite la hiérarchie, le terme convient particulièrement dans des contextes d’émancipation. Le travail forcé, le rapport de force brutal laissent place à un effort solidaire, que ce soit dans le bilatéralisme institutionnel (coopération d’État) ou le cadre associatif local. Christianisme peu hiérarchique, sans pape, favorable au principe du sacerdoce universel des croyants, le protestantisme a nourri, plus souvent qu’à son tour, ces pensées de la coopération.

    En son sein, l’économiste français Charles Gide (1847-1932) en constitue l’un des meilleurs avocats.

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