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parentalité

  • Mariage, adoption: de la relativité du discours politique

    logo_viepublic.pngNous parlions hier de l'utilité de la prise de recul sur des sujets brûlants comme celui du mariage étendu aux homosexuels ou celui de l'adoption par des couples monogenrés (homme-homme ou femme-femme). On peut pour cela remonter au XVIe siècle... mais aussi au siècle dernier (3 novembre 1998), quand Elisabeth Guigou, alors ministre de la justice d'un gouvernement socialiste, déclarait solennellement qu'"un enfant a droit à un père et une mère". Elle ajoutait:

    "Pourquoi l'adoption par un couple homosexuel serait-elle une mauvaise solution? Parce que le droit, lorsqu'il crée des filiations artificielles, ne peut, ni ignorer, ni abolir la différence entre les sexes. Cette différence est constitutive de l'identité de l'enfant et du sens de cette identité"

    Vérité d'un autre temps? Ou pas? Pour que chacun se fasse son opinion, plutôt que de proposer une des versions des "morceaux choisis" de ce texte qui circulent sur internet, mieux vaut lire, au titre de source à verser au dossier, le texte intégral d'Elisabeth Guigou, sur le site officiel Vie publique (lien ici).