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Les latinos évangéliques basculent en masse vers Obama

CM Capture 1.jpgEn 2004, 63% des latinos protestants (très majoritairement évangéliques et pentecôtistes) avaient voté G.W. Bush Jr.

En 2008, ils basculent en masse vers Obama. Décidément, cela sent le roussi pour McCain!

Un sondage exclusif vient de révéler l'ampleur du glissement de cet électorat religieux particulier, dont on ne savait pas trop, jusqu'alors, dans quelle direction il voterait. Son panel n'est pas énorme: 500 électeurs enregistrés, latinos et protestants (dont 80% de "born-again").

Ces chiffres sont donc à prendre avec prudence, mais à défaut d'être précis, ils indiquent une tendance très nette.

50,4% des latinos interrogés entendent voter Obama... contre 33,6% pour John McCain (résultats publiés le 16 octobre 2008).

D'une élection à l'autre, la part des Républicains aurait donc baissé de 30 points (!) au profit des Démocrates.

Une des raisons tient dans la dérive xénophobe et nativiste d'une partie des Républicains, qui ont considérablement durci les conditions d'immigration vers les Etats-Unis, suscitant la défiance de beaucoup d'Hispaniques.

Les latinos protestants, aux Etats-Unis, sont près de 10 millions. Plus de huit sur dix sont pentecôtistes et/ou évangéliques.

Si ce sondage reflète leurs intentions de vote, cela signifierait qu'un des solides réservoirs de voix religieuses des Républicains a non seulement disparu, mais qu'il s'est massivement reporté vers Obama.

Décidément, McCain peut se faire du souci...

Commentaires

  • Obama représente une chance inespérée pour l'Amérique et le monde ... la dernière chance en fait.

    L’Amérique du Nord ne peut plus prétendre à la domination politique, économique et idéologique du monde. Par ailleurs, les notions américaines de démocratie ont été remises en question par le «Patriot Act», la consécration de la torture comme méthode officielle de renseignement (via des centres de détentions «offshore»), le vol organisé du vote dans l’état de la Floride aux dernières élections, la déclaration de guerre «illégale» (en violation des accords internationaux) à l’Irak, etc.

    Obama représente un sursaut salutaire au sein de l’opinion publique américaine, mais aussi une nécessaire prise de conscience de la part des establishments (religieux, économiques, politiques, militaires, etc.) vis-à-vis l’inéluctable décadence qui entraîne l’Empire dans les remous d’une crise qui s’annonce beaucoup plus vaste que ce que les pronostics laissaient entendre il y a environ une année et demi. La «Bible Belt» n’a plus la cote auprès des chrétiens, un tant soit peu lucides et démocrates, ce qui provoque une faille abyssale dans le tissu idéologique américain. Obama représente une vision humaniste de la politique, enfin, réhabilitée dans ses fonctions de gestion des espaces publics. Les Américains qui tiennent tellement à la notion de citoyenneté, réalisent peut-être que la mainmise des grands conglomérats court-circuite les fonctions régulatrices de l’appareil politique et compromet la liberté de parole au sein même de la cité (au sens antique et judéo-chrétien).

    Qui plus est, Obama a parfaitement assimilé les notions contemporaines d’ALTÉRITÉ, dans un espace multiconfessionnel qui offre de nouvelles possibilités de dialogues entre les grandes religions, mais aussi entre les «blocs idéologiques» d’occident et d’orient. À l’instar du Grand empereur Constantin 1er (qui établit la liberté religieuse et institua le concile œcuménique de Nicée), Obama tente d’amener la chrétienté à entreprendre le chemin de l’ALTÉRITÉ. En fait, Obama est presqu’un prophète de la scène politique, sa VISION est immense !

    Il est temps que les grandes religions monothéistes et les civilisations issues de la Mésopotamie unissent leurs forces, avant qu’il ne soit trop tard. La triade New-York, Londres et Tel Aviv aura vécu. L’agenda politique vient de subir un saut «quantique» inégalé dans l’histoire contemporaine. Au-delà de la 3e Guerre mondiale en cours présentement, de l’effondrement des bourses et des systèmes économiques, c’est l’OCCIDENT qui devra changer sous la pression des masses … de l’hémisphère sud. Et, la chrétienté aura un rôle inespéré à jouer, comme force morale et idéologique capable de concilier tradition et modernité, orthodoxie et altérité, monothéisme et… chamanisme. Pourquoi pas.

    Prenons acte du mouvement SOUFISTE, une mouvance islamique qui nous rappelle les efforts d’un Saint-François d’Assise afin de «décrasser» la chrétienté papale en plein Moyen Âge précurseur des grandes révolutions humanistes.

    Pour une fois que la politique américaine renoue avec certains idéaux humanistes et tente de se débarrasser de ses fantômes nihilistes.

  • Oui, Obama la dernière chance... Ceci est certainement vrai. Mais cela restera-t-il vrai après les élections?
    Sans aucun doute possible Obama est le meilleur candidat. Mais sera-t-il pour autant la dernière chance, comme vous dites? Ou sera-t-il bien conforme aux précédents, n'ayant finalement que très peu de pouvoir à faire bouger ce système économiste?

  • Je crois que les chrétiens évangéliques sont pour beaucoup des naïfs.

    Ils devraient savoir que les politiciens vont venir leur faire des courbettes...
    C'est tellement facile d'afficher une foi pour rafler de l'électorat; et nous savons que l'électorat évangélique (ou de tradition évangélique) américain est important!

    L'église que fréquente Obama, d'après mes informations n'est pas une église évangélique mais serait une église ou l'on parle Humanisme et fréquenté par des stars qui se déclarent ouvertement non chrétiennes.

    2 points du programme d'Obama: il est pro-avortement et pro-homosexualité.

    Question: est-ce que ce sont des valeurs chrétiennes?

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