L'actualité scolaire française, depuis quelques années, n'incite pas à l'optimisme. Alors que la crise du modèle scolaire républicain bat son plein (le nivellement par le bas ayant accru les inégalités), les slogans simplistes, à droite comme à gauche, ne manquent pas. Et si on prenait un peu de hauteur?
Pour cela, je vous propose, aujourd'hui et demain, deux fiches de lecture.
Elles portent sur les deux livres publiés par Gérard Fath, professeur émérite à l'Université de Nancy II, philosophe de formation et spécialiste en sciences de l'éducation.
La première fiche proposée ci-dessous en téléchargement porte sur l'ouvrage suivant:
Gérard Fath, École et valeurs : la table brisée ? Paris, L’Harmattan, 2006 (270p).
L'auteur pose la question de la praxis laïque concrète, qui met à distance aussi bien une certaine tentation multiculturaliste (qui risque de ratifier, sans critique, les différences) que la tentation symétrique de la "table rase" (on fait comme si les élèves n'avaient pas de déterminations culturelles).
Commentaires
Je viens de lire votre première note de lecture, dont le style et la teneur ne sera certainement pas sans rappeler à quelques lecteurs le charme de leurs années d'IUFM. Mais je voulais surtout vous signaler une faute de frappe. Lorsque vous écrivez qu'il ne faut pas jeter l'héritage pédagogique post 1968 aux "horties", comme ce mot n'existe pas, il est évident que, dans un contexte de défense de la laïcité, vous vouliez écrire :
"Il ne faut pas jeter l'héritage de mai 68 aux hosties".
Et vous avez raison. Une sentence tout à fait dans l'esprit du grand mouvement, digne d'être taguée sur les murs de la Sorbonne, et que n'aurait pas désavouée les fondateurs de l'OULIPO.
Gédéon.
Entre orties et hosties, mon coeur balance?
:-)
Merci Gédéon pour cette remarque corrective. L'erreur est corrigée dans la fiche.