Les Français n'ont pas le monopole de la tension électorale avant l'échéance. En Egypte, le climat actuel, dans le contexte d'élections présidentielles qui approchent (voir l'album photo d'Avril 2012), est propice à la nervosité.
Alors qu'il y a deux semaines, la commission électorale a invalidé dix candidats, dont l'ancien vice-président Omar Souleimane et les islamistes Khairat al-Chater et Hazem Abou Ismaïl, les esprits s'échauffent... et on le perçoit un peu dans les rues du Caire, à l'image de ces sycomores du bord du Nil (cliquer ci-contre pour agrandir) aux racines torturées.
Place Talaat Harb, la statue emblématique au tarbouche porte aussi la marque de cette effervescence électorale. Qui sera le nouveau président?
Piédestal barriolé et couvert d'affiches (photo SF 26 avril 2012)
Commentaires
bjr,
La "nervosité électorale" se traduit-elle à l'égard des étrangers et des touristes?
gef
Non non, les touristes sont extrêmement bien accueillis ici, avec un bonus si ces derniers font l'effort de parler quelques mots d'arabe. Aucune hostilité perceptible dans les contacts avec la population.
Au contraire. L'Egypte est une merveilleuse destination, y compris en ce moment. Et peut-être SURTOUT en ce moment, à certains égards, car ce climat de révolution est tellement passionnant à découvrir sur place!