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Théologie(s) de la prospérité: au-delà des caricatures

visual.jpgLes Eglises n’entretiennent pas toutes le même rapport au succès, de même face à certains enseignements bibliques. Des exemples? Pensez à «Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme» (3 Jn 1, 12), ou encore: «Je suis venu afin que mes brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance» (Jn. 10, 10).
Dans certaines Eglises évangéliques, ces versets de la Bible sont peu lus, et encore plus rarement prêchés. Dans d’autres, ils sont appris par cœur et commentés très régulièrement. Pourquoi ce décalage? Il tient à une approche différente de la prospérité. Certaines Eglises la prônent, la souhaitent pour leurs membres. Quitte parfois à en faire une exhortation centrale, presque obsessionnelle.

D’autres se méfient de ce qu’elles appellent la «théologie de la prospérité», suspectée de détourner les fidèles du véritable Evangile, porteur d’un «Royaume» qui «n’est pas de ce monde» (Jn 18, 36). Mais que veut dire exactement cette théologie de la prospérité dans l’espace évangélique francophone?

Petit décryptage pour aller au-delà des caricatures (dans Christianisme Aujourd'hui, lien).

Commentaires

  • Vous faites bien d'appeler cela "la théologie de la prospérité" (ou "théorie de la prospérité"), contrairement à d'autres qui osent appeler ça "évangile de prospérité"!!! Le seul évangile que je connaisse, c'est celui du Salut en Jésus-Christ, du pardon des péchés par grâce!
    Je suis évangélique, comme je l'ai déjà mentionné, mais je combattrai toujours ces dérives, qui pour la plupart, sont enseignées par des "pseudo-pasteurs" qui s'enrichissent sur le dos des fidèles (comme un de ces prêcheurs de pacotille, en Allemagne je crois, qui a un jour, osé dire que la pauvreté était un péché et que les chrétiens ne devrait jamais la connaître), quelle folie!!!
    Maintenant, je ne dis pas non plus que Dieu ne peut pas faire en sorte que l'on soit "prospère": Abraham était prospère, le roi David et son fils Salomon également, ce n'est pas à exclure totalement. J'ai personnellement déjà expérimenté dans ma propre vie, des périodes de "vaches grasses" mais aussi de "vaches maigres", de prospérité (toute relative) mais aussi de précarité, (ou plus grande difficulté financière, comme actuellement...).
    L'apôtre Paul a aussi parlé de disette, de pauvreté. Donc la prospérité n'est pas quelque chose de fixe dans le temps et d'immuable ou bien une condition indispensable à une "chouette" vie chrétienne!!! C'est cette idée, à la limite, perverse, pour laquelle je ne serai jamais d'accord!

  • Très bon article, bravo.
    Par contre, je regrette que ce journal, à l'instar d'autres publications chrétiennes, publient des photos issues de banques d'images et pour le moins douteuses dès lors que l'on veut promouvoir l'évangile ou des valeurs chrétiennes.

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