Les Eglises n’entretiennent pas toutes le même rapport au succès, de même face à certains enseignements bibliques. Des exemples? Pensez à «Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme» (3 Jn 1, 12), ou encore: «Je suis venu afin que mes brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance» (Jn. 10, 10).
Dans certaines Eglises évangéliques, ces versets de la Bible sont peu lus, et encore plus rarement prêchés. Dans d’autres, ils sont appris par cœur et commentés très régulièrement. Pourquoi ce décalage? Il tient à une approche différente de la prospérité. Certaines Eglises la prônent, la souhaitent pour leurs membres. Quitte parfois à en faire une exhortation centrale, presque obsessionnelle.
D’autres se méfient de ce qu’elles appellent la «théologie de la prospérité», suspectée de détourner les fidèles du véritable Evangile, porteur d’un «Royaume» qui «n’est pas de ce monde» (Jn 18, 36). Mais que veut dire exactement cette théologie de la prospérité dans l’espace évangélique francophone?
Petit décryptage pour aller au-delà des caricatures (dans Christianisme Aujourd'hui, lien).
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