Je me souviens, à l’automne 2004, d’un interview durant lequel le télévangéliste ultraconservateur Pat Robertson décrivait John Kerry comme «Jean-François Kerry», bref, «the French».
En le qualifiant de «Français», des gens comme Robertson savaient ce qu’ils faisaient: dans un contexte de relations difficiles avec l’allié français, désigner Kerry comme «Français» revenait à dire, «cet homme n’est pas complètement des nôtres, ne votez pas pour lui».