Dans le petit monde syndical français, aussi prétentieux que freluquet (en comparaison des robustes syndicats de la plupart des pays voisins), François Chérèque, à la tête de la CFDT, a longtemps fait figure de père La Vertu.
En dépit de diverses controverses, il avait su, jusqu'à très récemment, conserver une forme de crédibilité morale, fondée sur une impression de sincérité, et un fonds de valeurs pas (trop) frelatées.
Hélas, le gentil François Chérèque vient de plomber (définitivement ?) son image.