Un archaïsme d'Ancien Régime, ouvertement discriminatoire et anti-laïque, imposé par un des rois les plus réactionnaires de l'Histoire de France, vient de s'éteindre.
Le Conseil Général de Guyane vient en effet de mettre fin à une exception qui datait de 1828, qui l'obligeait à rémunérer les prêtres catholiques de Guyane. Comme l'indique Catherine Lama sur le site de France Télévision, "L'église catholique va devoir trouver d'autres ressources pour rétribuer ses prêtres comme c'est le cas pour les autres églises de Guyane".
Un pas en avant pour la laïcité et l'égalité des cultes.
Commentaires
C'est effectivement plus juste ainsi...
En même temps... Le plus grand archaïsme est évidemment le fait que la Guyane est la dernière colonie de l'Amerique latine; que la France - pour des raisons géo-stratégiques - reste présent sur ce continent qui pour le reste a obtenu son indépendance...
Et il faudrait aussi sérieusement penser à faire de même en Alsace-Lorraine où il y a aussi deux poids et deux mesures entre ceux qui vivent sur nos impôts, et les autres religions et églises qui se débrouillent avec leurs propres moyens.
Dingue qu'au XXIe siècle, alors que c'est disette budgétaire, on continue tout ça par démagogie! OU lacheté. Ou les deux
Il y a bien d'autres choses qui sont subventionnées :
- les loges maçonniques,
- les "centres culturels" musulmans, donc indirectement des mosquées,
- un certain nombre d'associations dont l'utilité est loin d'être évidente.
@ Annette,
La construction des mosquées en Alsace sont souvent subventionnées aussi. La grande mosquée maghrébine l'a été à hauteur de 26 % par les collectivités locales, dont 8 % par la Région, 8 % par le département et 10 % par la ville, soit 1,6 million d’euros.
Il y a maintenant le projet de construction d'une grande mosquée turque (faut pas faire de jaloux et les deux ne se mélangent pas). Pour rester équitable, les subventions seront du même ordre.
Et là je ne mentionne pas les mosquées de quartiers qui en touchent aussi.
Pourtant la loi de 1905 interdit la subvention de lieux de cultes, sauf pour les religions dites "concordataires" ce qui n'est pas le cas de l'islam.