L'Alsace et la Moselle sont fières de certains de leurs particularismes, en particulier le "droit local". Il n'y aurait nul besoin de tout mettre à bas pour faire cesser la disposition la plus discriminatoire héritée du système concordataire, encore en vigueur: le salariat de certains clergés financé par les impôts des citoyens.
Des pasteurs protestants, mais aussi curés catholiques et rabbins bénéficient également de ce système à deux vitesses, en rupture avec le principe d'égalité républicaine. Car il discrimine d'autres cultes (musulman, bouddhiste, orhtodoxe, hindouiste, protestant évangélique), qui eux s'autofinancent, en conformité avec le principe de laïcité.
Mettre fin au financement public des clergés, ce serait effacer une des discriminations les plus choquantes de la scène laïque française du XXIe siècle. Lire cette chronique engagée dans l'hebdomadaire Réforme (dont le titre n'est pas de moi).
A lire dans 



Les libertés ne se divisent pas. Quand on tue des journalistes athées à cause de leurs caricatures, SCANDALE! De la même manière, quand on tue un musulman à cause de sa religion, ou un bouddhiste, un animiste, un bahai, un chrétien, un hindouiste à cause de sa foi, SCANDALE!


Pour les téméraires qui voudront lire de la sociologie cet été, laissons de côté le quantitatif pour privilégier les approches qualitatives, à l'image du choix effectué par François Dubet, Olivier Cousin, Sandrine Rui et Eric Macé dans 


L'aperçu des discriminations dont sont l'objet les chrétiens d'Egypte ne doit pas cacher les multiples facettes d'une réalité religieuse qui reste florissante, inventive, bien décidée à construire l'Egypte de demain (n'en déplaise aux salafistes qui se passeraient volontiers de leur concours).
Au regard de la situation égyptienne actuelle, "post-Moubarak", on agite beaucoup aujourd'hui l'épouvantail islamiste.
Les choses sont dites en termes très veloutés (ironiques?) sur le site du 


Demain 

