Le sociologue allemand Ulrich Beck s'est éteint il y a quelques jours à l'âge de 70 ans. C'est une figure majeure du débat en sciences sociales qui nous quitte, mais ses oeuvres restent. Penseur des sociétés post-nationales, critique de l'Etat-nation, théoricien des "sociétés du risque", il a beaucoup apporté aux sciences sociales des religions, même si on pourra juger que sa réception, en France, n'a pas été (pour l'instant?) à la hauteur de son apport objectif.
On lira notamment avec profit la notice publiée par Nicolas Weill dans le quotidien Le Monde, mais surtout, ce dossier 2011 du mensuel Sciences Humaines (avec un entretien substantiel), qui permet de découvrir plus en profondeur sa réflexion sur le cosmopolitisme (lien).
Commentaires
Juste pour signaler une coquille : dans le quotidien. La préposition manque dans votre texte.
Cordialement.
AB
Merci!