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Etat de plus en plus envahissant: il est temps de s'interroger

6a012875e3b7c6970c0120a7c22d93970b.jpgLa globalisation fragiliserait-elle l'Etat? Au cours du dernier demi-siècle, on observe au-contraire une emprise étatique sans précédent sur la population française. Au risque d'inquiéter les traditions de pensée éprises de liberté, comme le protestantisme, qui rejettent le "cercle vicieux de délégation déresponsabilisante et d'autoritarisme" (Yves Buchsenschutz). Rien ne semble ralentir le Magistère envahissant de l'Etat. Non comptant d'afficher une classe politique ventrue (600.000 élus), la République ne cesse de taxer davantage les Français: le taux de prélèvements obligatoires a augmenté de 10 points entre 1974 et 2014, pour atteindre le second rang mondial (OCDE).

Quant aux libertés, après une embellie au début des années 1980, elles reculent, avec désormais la perspective d'un fichier centralisé...

Pour lire la suite de cette chronique, voir le site de l'hebdomadaire Réforme (lien).

 

Commentaires

  • L'Etat, sa puissance qui s'insinue, son ombre partout, ses "dispositifs de contrôle", dont parlaient Deleuze et Foucault, notamment...
    Très important de les analyser en continu.
    OK. mais, qu'on soir jacobin ou girondin, pour un Etat central fort ou un Etat décentralisé, la question du "tiers" ne fait que se nuancer. Quand on entend les 'candidats" se rebeller contre le "système", j'applaudis, mais pas trop longtemps car, de "système", il est impossible qu'il n'y en ait pas. L'institution (ce que l'homme "met debout") est un progrès essentiel pour les médiations humaines et l'idée même de loi, voire de règle n'a pas de sens sans elle. Alors, méfions-nous aussi de "l'Etat bashing" qui donne à certains le bénéfice rhétorique de la rébellion pure et généreuse (à condition, bien sûr qu'en leurs assemblées on "suive: secte. gourou, communautarisme où l'Etat" se déguise en pouvoir omniprésent. Soyons prudents. Le "système", l'"Etat", c'est aussi ce qui limite les prétentions de certains autocrates qui, en place, découvrent qu'il y a aussi des médiations, des cadres. Bien entendu, quand l'Etat tourne à vide, sur ses propres bases et sur sa clientèle, il est haïssable. fgh

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