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canton de vaud

  • Les fractures protestantes en Suisse romande au XIXe siècle

    frac.jpgMieux vaut tard que jamais:il est toujours temps de signaler sur ce blog l'immense intérêt de l'ouvrage publié en 2021 par les éditions Labor et Fides sur les fractures protestantes en Suisse romande au XIXe siècle.

    Sous la direction de Jean-Pierre Bastian, Christian Grosse et Sarah Scholl, ce beau livre collectif "renouvelle nos connaissances historiques sur les causes et les effets de la formation des Églises libres ou indépendantes de Genève (1817, 1831, 1849), Vaud (1847-1966) et Neuchâtel (1874-1943), en portant sur ce processus un regard interdisciplinaire. L’objectif est de fournir les bases d’une histoire à la fois religieuse, sociale et politique des protestantismes romands au XIX e siècle, en traitant conjointement les questions institutionnelles et les dimensions culturelles, artistiques et théologiques.

    Se saisir de cette manière des fractures religieuses du protestantisme romand dans le prolongement du mouvement du Réveil permet de comprendre, à partir d’un contexte encore mal étudié, ce que la modernité fait à la religion, avec l’introduction des libertés individuelles et de la démocratie par exemple, et, à l’inverse, ce que la religion fait à la modernité".

    A découvrir!

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  • La fracture religieuse au XIXe siècle (Suisse romande)

     colloque.jpgAu XIXe siècle, l’identité cantonale en Suisse est confessionnelle et la régulation religieuse, une prérogative de l’Etat. C’est pourquoi Genève, Neuchâtel et Vaud peuvent être définis comme des cantons «protestants». Considérées comme «nationales», les Eglises réformées ont bénéficié durant le siècle d’un statut d’appareil idéologique d’Etat et le protestantisme a continué de façonner la culture populaire aussi bien que celle des élites, comme cela avait été le cas depuis «le temps des Réformes». La place centrale occupée par ces Eglises a défini l’ensemble des acteurs des champs religieux cantonaux, dont le déploiement correspond à un rythme historique propre à chacun. L’encadrement religieux de la «nation» qu’elles assumèrent est encore peu étudié, et encore moins de manière comparée. Plus encore, on méconnait l’approche comparée de « la fracture religieuse » qui se manifesta entre dissidents et « nationaux » au milieu du siècle (Vaud 1847, Genève 1831-1849, Neuchâtel 1874) et les effets sociaux qui en découlèrent.

    Un beau colloque, coorganisé par l'Université de Genève et l'Université de Lausanne (7-8 mars 2019), vient à point nommé pour analyser cette fracture religieuse fondatrice. Lien.

  • Laïques et protestants: l'histoire des "libristes" vaudois (Suisse)

    9782830915907.jpgDans le canton de Vaud (Suisse), après la révolution de février 1845, une fracture s'est produite au sein du protestantisme vaudois entre les tenants de la subordination de l’Eglise à l’Etat et ceux qui choisirent la séparation. Les "Nationaux" veulent maintenir une Église d'Etat, les "Libristes" défendent la séparation, proches en cela des avancées de la laïcité genevoise ou française.

    Les deux courants ne se réunifiront qu'en 1966, avec la création de l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud.

    Grâce à Jean-Pierre Bastian, on dispose désormais d'un livre très complet, aux éditions Labor et Fides, qui retrace l’origine et l’histoire de cette aventure libriste vaudoise (lien). 

    L'auteur a par ailleurs accordé un entretien à Protestinfo (lien).