Face aux débordements effroyables dont malheureusement les religions sont parfois capables (car la religion n'est pas nécessairement bonne, faut-il le rappeler?), la peur de l'amalgame est toujours là.
Il est important, dans ce contexte, de rappeler que l'engagement de certains baptistes dans le Ku Klux Klan (secte raciste et violente aux Etats-Unis) ne doit pas conduire à pointer du doigt tous les baptistes. De même, les exactions violentes de certains juifs extrémistes ne doivent pas décrédibiliser tous les juifs. Idem pour l'inquisition, oeuvre catholique au Moyen-Âge, mais qui ne représenta pas tous les catholiques.
Certains croient bon, toujours en prétendant éviter l'amalgame, de surenchérir et de carrément dénier le caractère religieux et confessionnel des actes violents commis. Est-ce tenable? Ou n'est-ce qu'une piètre malhonnêteté intellectuelle qui fait plus de mal que de bien?
Il faut lire, à ce sujet, la très pertinente chronique de ma collègue Martine Cohen (GSRL) dans le Huffington Post (lien).