Dans des commentaires récents à la fois sur l'histoire des juifs de France et celle des protestants de France, Marine Le Pen, qualifiée pour le Second Tour des élections présidentielles 2017, a tenu des propos d'une remarquable cohérence.
A chaque fois, c'est la nation française qui se trouve exemptée de reproche, comme si, en quelque sorte, cette "nation de France" constituait une divinité parfaite à servir par dessus tout. Quels que soient les contenus des programmes que l'on peut, par ailleurs, discuter (sur les forums spécialisés, pas ici), cette quasi divinisation de la nation renvoie à l'histoire du nationalisme en Europe.
Beaucoup d'historiens l'ont rapprochée d'un néopaganisme qui voit "LA nation" remplacer tantôt Dieu, tantôt le socle de valeurs qui fonde la République.
Réflexion à lire à ce sujet dans l'hebdomadaire protestant Réforme de cette semaine (lien).