"Quant à la contestation et à la critique, elles sont légitimes. Elles doivent être civilisées. La critique d'art se fait par l'art, la philosophie par la philosophie, les idées par les idées. Répondre à ces provocations gratuites constitue une vraie publicité pour des oeuvres qui seraient sinon ignorées. Le problème de l'islam c'est d'abord ses musulmans. Et comme dit le proverbe arabe, l'ignorant est plus dangereux envers lui-même que son pire ennemi".
Cette conclusion nous vient de l'imam Tareq Oubrou, recteur de la mosquée de Bordeaux, intellectuel et théologien, et auteur d'un magnifique plaidoyer pour la liberté d'expression dans une tribune du quotidien Le Monde publiée le 20 septembre 2012 (lien ici).
Tareq Oubrou est par ailleurs l'auteur de Profession imâm (Albin Michel, 2009).