A noter un très bel article de ma collègue Valentine Zuber (EPHE/GSRL) dans l'hebdomadaire Réforme de cette semaine (n°3480 du 20 septembre 2012). Il s'intitule "L'État doit-il dicter des valeurs morales imposables à tous?" (lien ici)
Remarquablement argumenté, il pointe avec une grande justesse certaines limites criantes de la "morale laïque selon Vincent Peillon" (dixit), et plaide à raison pour une ouverture sur l'apport axiologique (valeurs) de la société civile, religions comprises.
Je partage aussi pleinement sa conclusion, ainsi formulée : "Sans la recherche d’un partenariat équilibré – au lieu de l’exacerbation de la concurrence entre les deux principales sources de l’éducation, la famille et l’école, l’effort mené par les enseignants pour transmettre des valeurs communes aux enfants, futurs citoyens de la République, risque d’être un combat perdu d’avance". Absolument!
En revanche, deux nuances fortes me semblent utiles après lecture attentive de ce bel argumentaire.